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3096 jours Broché – 27 octobre 2010
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Voici le récit de cette captivité terrible : pendant dix ans, elle restera enfermée dans une pièce de 5 mètres carrées, la plupart du temps dans le noir et pendant les six années suivantes elle sera son esclave domestique.
Sous le joug de la violence et surtout d’un terrible harcèlement psychique de son agresseur, elle réussira à résister à sa séquestration et à s’enfuir.
Un récit bouleversant et terriblement émouvant.
Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni et Leïla Pellissier
- Nombre de pages de l'édition imprimée250 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurJC Lattès
- Date de publication27 octobre 2010
- Dimensions14 x 2.5 x 22.5 cm
- ISBN-102709636387
- ISBN-13978-2709636384
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Description du produit
Extrait
Mon enfance dans la banlieue de Vienne
Ma mère alluma une cigarette et en inspira une profonde bouffée.
- Il fait déjà sombre dehors. Il aurait pu t'arriver quelque chose ! dit-elle avec un geste désapprobateur de la tête.
C'était en 1998. Mon père et moi avions passé en Hongrie le dernier week-end de février. Il y avait acheté une résidence secondaire dans un petit village, non loin de la frontière. C'était un vrai taudis aux murs humides et au crépi effrité. Au fil des années, il l'avait rénovée et aménagée avec de beaux meubles anciens, ce qui la rendait presque habitable. Je n'aimais pourtant pas spécialement les séjours que nous y faisions. Mon père avait en Hongrie beaucoup d'amis qu'il fréquentait assidûment et avec lesquels le taux de change avantageux lui permettait de faire la fête un peu plus qu'il ne l'aurait fallu. Dans les bistrots et les restaurants où nous nous rendions le soir, j'étais la seule enfant du groupe et je m'ennuyais, assise à côté des adultes.
Comme les fois précédentes, j'y étais allée à contrecoeur. Le temps s'était écoulé au ralenti, et j'étais agacée d'être encore trop petite et trop peu autonome pour décider de mes faits et gestes. Même quand nous nous étions rendus aux thermes, le dimanche, mon enthousiasme avait été limité. Je traînais ma mauvaise humeur dans l'enceinte de la piscine, un dimanche après-midi, lorsqu'une dame que je connaissais m'interpella :
- Tu ne veux pas prendre une limonade avec moi ? J'acceptai d'un hochement de tête et la suivis jusqu'au café. C'était une comédienne qui vivait à Vienne. J'admirais le mélange de nonchalance et de confiance qui émanait de sa personne. Et puis elle exerçait précisément le métier dont je rêvais en secret. Je marquai une pause avant d'inspirer profondément et de lancer :
- Tu sais, moi aussi j'aimerais bien être comédienne. Tu crois que je pourrais ?
Elle m'adressa un sourire rayonnant.
- Bien sûr que tu le peux, Natascha ! Tu feras une comédienne magnifique, si tu le veux vraiment !
Je sentis mon coeur bondir. J'étais persuadée qu'elle ne me prendrait pas au sérieux, qu'elle me rirait peut-être même au nez - comme cela m'arrivait si souvent.
- L'heure venue, je t'aiderai, me promit-elle en passant un bras sur mes épaules.
Revue de presse
Derrière l'horreur, Natascha Kampusch avait accepté d'entrevoir l'humanité. Priklopil était fou, méchant, criminel, mais ce n'était pas un animal. Quand Natascha Kampusch s'enfuit à 18 ans, le 23 août 2006, elle se crut libre. Wolfgang Priklopil disparut en se jetant sous un train. Natascha Kampusch devint «un cas». Otage de sa propre histoire. Elle affirme quatre ans plus tard qu'on peut s'inventer une liberté en détention, gage de survie. Qu'à l'inverse, on peut se la voir confisquer quand on est assignée à une condition de victime dans une société trop manichéenne. (Elsa Vigoureux - Le Nouvel Observateur du 11 novembre 2010)
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : JC Lattès (27 octobre 2010)
- Langue : Français
- Broché : 250 pages
- ISBN-10 : 2709636387
- ISBN-13 : 978-2709636384
- Poids de l'article : 400 g
- Dimensions : 14 x 2.5 x 22.5 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 339,306 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- Commentaires client :
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C'est avec elle, comme si nous le vivions, que nous plongeons dans l'horreur de cette histoire déchirante qui commence (à ma grande surprise) par un récit sur ses premières années d'enfance. Des premières années qui n'étaient déjà pas bien rose la pauvre. Vivant sous le toit de parents froids et tout de même,négligents d'un point de vu affectif, nous sommes déjà bouleversés, du moins, ça été mon cas, par la souffrance que ressent une petite enfant qui pour combler son manque affectif, se réfugie dans la nourriture. Ses parents ne sont pas bien méchants, mais disons qu'ils sont à l'Autrichienne peut-être... D'un style froid et où les démonstrations d'émotions où d'affection sont rangés dans les cases de la faiblesse. A ne surtout pas montrer donc!
Je dois avouer que lorsque j'ai lu cette première partie de sa vie, j'ai déjà été attristée et quelque part, je me suis dite, c'est étrange...
C'est comme si, par la force d'un destin assez morbide, la vie l'avait déjà, en quelque sortes, " préparée " psychologiquement et émotionnellement pour endurer ce qu'elle allait vivre plus tard...
Nous retrouvons donc une enfant de dix ans un peu boulotte, qui subit les moqueries de ses camarades, sur le chemin de l'école jusqu'à ce qu'elle ait le malheur de croiser la camionnette de celui qui sera, son futur bourreau.
De là s'en suit l'impensable, qui pourtant, reste au début, bien soft comparé à ce qu'elle va endurer plus tard... Lors de la première partie de sa captivité, nous découvrirons un homme qui la traite encore assez convenablement (si je puis dire ainsi pour un psychopathe). Nous avons un homme qui, pour amadouer et rassurer une petite fille perdue, qui, elle-même régresse psychologiquement et émotionnellement afin de se protéger d'une situation trop difficile à encaisser, va lui faire des cadeaux, répondre à pas mal de ses demandes etc. L'enfant qu'elle est va réveiller en lui un côté plutôt doux et paternaliste, bien sûr, un paternaliste malade mental mais pour le moment, on va dire que la seule forme de violence qu'il va lui infliger, outre l'enfermement, sera un lavage de cerveau progressif (et c'est déjà pas mal!)
Là où ça devient vraiment dur, c'est lorsque la petite n'est plus petite mais devient femme par la nature des choses...
Une fois les premières règles arrivées, ce début dans l'entrée de la puberté va très certainement réveiller chez son bourreau la mort de l'image d'une petite fille à cajoler et faire place à l'esclave privée bonne à devoir servir son " maître " en toute chose. Et c'est là que pour nous, lecteurs, les scènes du récit vont devenir de plus en plus insupportable...
L'homme devient de plus en plus agressif et surtout, violent physiquement. Non seulement, elle devra faire son ménage, faire attention à son poids, jusqu'à finir anorexique pour plaire à son bourreau qui souffre sûrement de cette pathologique dont il fait une projection sur elle, mais elle va subir des tortures physiques, des coups à n'en plus finir où moi-même, j'ai fini par me demandé à un certain moment, avec tout ce qu'elle a reçu, comment son corps a pu tenir? Comme quoi, le corps et la psyché d'un être humain ont parfois des ressources incroyables lorsqu'il s'agit de survie...
Ce qui m'a assez surprise en avançant dans les chapitres, c'est aussi de voir qu'elle est beaucoup sortie de sa cave et que son bourreau la sortait même de temps à autre hors de la maison! Je me demande comment toutes ces sorties ont pu êtres faîtes sans que personne ne se soucie d'elle, ne la reconnaisse où juste, remarque, que quelque chose n'allait pas, rien que par les bleus qu'elle devait avoir et son amaigrissement. Mais bon, dans une société de consommation où l'humain est devenu plus concentré sur lui-même que sur l'autre, il faut croire que même la distinction d'un problème chez une personne devient difficile à dénoter où tout simplement à s'en soucier.
Bref, un livre poignant et écrit avec qualité qui plus est!
On sent la maturité dans sa façon d'exprimer les choses et il a été, malgré l'horreur de la situation, plaisant à lire.
J'ai aussi aimé les passages où elle parle de la nature humaine, mettant en avant à quel point il est dur pour la plupart d'entre nous, de ne pas ranger les autres dans des cases " noir où blanc ". Pour elle, chaque être humain n'est ni bon, ni mauvais, il est ce qu'il est selon ce qu'il connait et les aléas de la vie. Alors, selon comment il se construit, il sera noir et blanc à des degrés plus où moins différents mais jamais soit l'un, soit l'autre. J'ai aimée sa maturité d'aborder cette complexité humaine qu'elle ne peut que connaître sur le bout des doigts, vu le temps qu'elle a passé aux côté de ce que la plupart des gens nommeraient de monstre.
Son courage, sa ténacité et sa force lui ont sans doute sauvée la vie, et ce, même dans les moments les plus sombres. Les moments où tout semblait perdu. Un livre qui devrait nous aussi nous faire garder espoir en la vie mais surtout, en nos propres ressources qui sont sûrement bien plus abondantes qu'on ne pourrait le penser.
Bravo Natascha!
Quelle histoire et quelle souffrance.
On attend avec impatience sa délivrance !!!!
Les coups et la faim résultats de sa rébellion face à son bourreau qui lui ordonnait des choses absurdes, comme de l'appeler "Maestro", ou de s'agenouiller devant lui.
Ce qui est vraiment atypique, rare, c'est que jamais Natascha Kampusch ne se pose comme une victime (même si elle regarde la personne qu'elle était sous l'emprise de son tortionnaire comme une victime, au premier degré, d'un crime) et refuse cette posture victimaire, d'une part, en tenant à considérer "le criminel" comme un être humain, d'autre part sans jamais pour autant l'excuser de son crime, qu'il était tout à fait conscient de commettre malgré son degré de maladie mentale très avancé (on se demande comment personne n'a jamais pu le voir).
Au final, la force de caractère de cette jeune femme se ressent tellement fort, sa détermination à survivre est tellement puissante dans cette situation plus qu'étouffante, dans ce véritable enfer où plusieurs fois on se demande comment elle a pu tenir malgré tout, qu'on ressort libre un peu comme Natascha à la fin et qu'elle arrive à nous libérer de nos peurs des monstres et des images déformées, en prenant conscience qu'il faut savoir les regarder dans toutes leurs facettes pour pouvoir, à défaut de les arrêter, leur faire face.
Elle commence son livre par décrire sa "profonde sensation d'abandon et de rejet" qui s'enracine en elle au sein de sa famille. Sa mère n'est pas femme à pouponner. Cette dureté subit dès la petite enfance lui a vraisemblablement sauvé la vie...
On lit ensuite un "catalogue" des effets de la détention à l'isolement.
Elle explique à plusieurs reprises le syndrome de Stockholm et pourquoi elle ne tolère pas que la société, les journalistes et les policiers l'associent à ce syndrome. À son grand désespoir, la société construit en noir et blanc le Bien et le Mal ; la société refuse de réfléchir que "le Mal personnifié a un visage humain".
Il faut prendre en compte l'esclavage psychologique subit.
On comprend qu'elle a pu survivre grâce à son "second moi".
J'ai l'impression que c'est ce second moi qui a écrit ce livre.
J'ai lu ce livre avec détachement même s'il est évident que ce témoignage est bouleversant.
Je souhaite à Natasha Kampusch toute la liberté qu'elle mérite ! Que la construction de son avenir soit serein et libre !
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