Brigitte Aubert

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À propos de Brigitte Aubert
ILS ONT DIT...
"Brigitte Aubert est indéniablement une grande révélation dans le champ du roman policier français. Dans tous ses romans, elle se révèle une impeccable constructrice d'intrigue et fait preuve d'une grande faculté à changer de registre : ce qui lui a valu d'être surnommée très justement par Michel Abescat le « Fregoli du polar »". Jacques Baudou in Le Polar, Guide Totem Larousse, 2001.
"Brigitte Aubert maîtrise avec la même aisance le suspense psychologique et l'art du roman d'aventures, proche de l'espionnage. Mais elle avoue se sentir attirée aussi par la « terreur » et son romantisme. Ses thrillers sont à chaque fois un régal." Claude Mesplède, Les Auteurs de la Série Noire.
"Brigitte Aubert excelle à changer chaque fois de registre, de genre et de thème. Elle ne se cantonne pas mais explore et c'est une des valeurs sûres de la littérature française." Paul Maugendre.
"Brigitte Aubert se shoote à l'émotion et affabule avec délices. Des romans où le plaisir du suspense et des situations affreuses l'emporte sur le cauchemar des personnages. Dans la plus française des traditions anglo-saxonnes." Catherine Argand, Lire.
ELLE A DIT...
"Pendant des années, je me suis sentie en marge du polar français. Je ne traitais pas de sujets sérieux, importants comme l'urbanisme ou le prolétariat. J'ai toujours écrit de purs divertissements.
J'écris sur des thèmes qui ne me concernent en rien. Je ne suis pas visiteuse de prisons et je n'ai jamais vu de ma vie un criminel. Si c'était le cas, je crois que je perdrais mon insouciance et que je me mettrais à raisonner en termes de responsabilité. Je mets en scène des hallucinations plutôt que des idées ou des expériences, voilà mon secret. J'ai de quoi faire d'ailleurs..."
Propos recueillis par Catherine Argand in Lire, mars 1997.
BIOGRAPHIE
Née à Cannes, Brigitte AUBERT obtient une Maîtrise de Droit à la faculté de Nice. Elle travaille dans l'exploitation cinématographique comme programmatrice art et essai à l'U.G.C. Méditerranée. Elle devient scénariste/dialoguiste et productrice pour une maison de courts métrages. Elle a publié plus d'une quinzaine de romans. Elle maîtrise avec la même aisance tous les genres (suspense psychologique, aventure, espionnage, gore, terreur). Elle a obtenu le Grand Prix de Littérature Policière en 1997 pour La Mort des bois. Ses livres sont traduits dans plus de 17 pays. Avec sa complice Gisèle Cavali, elle écrit des romans pour la jeunesse.
Propos recueillis par Brigitte Kernel
Enfance :
"Mes parents étaient exploitants de cinéma à Cannes. C'était une salle unique à l'époque. Toute petite, j'étais dans la salle. J'avais mon tricycle et je pédalais dans le hall pendant des heures. C'était des salles à l'ancienne. C'était très agréable. Je ne voyais pas tous les films parce que j'avais 3 ans. Il y avait une certaine censure mais j'entendais les dialogues, j'ouvrais un peu la porte, je regardais. Je jouais dans le cinéma. C'était un terrain de jeu extraordinaire. C'est lié au monde de l'imagination car pendant que je jouais, je me racontais des histoires en liaison avec ce que j'avais vu ou entendu."
L'acte d'écrire :
"J'écris ce que j'ai envie d'écrire au moment où j'ai envie d'écrire. Je ne calibre pas le produit avant. Je me rends compte après qu'il correspond à un certain genre. Au départ, j'ai une idée, j'ai envie d'écrire sur telle ou telle histoire. Ils vont prendre une orientation de style que je ne maîtrise pas au départ. Je ne dis pas que le travail d'écriture c'est rien, je dis que l'état d'esprit du livre, c'est une question d'humeur. J'écris un peu tous les jours (une heure ou deux). Il faut que j'aie le temps d'aller à la plage en plus du boulot. Je dors bien. J'ai une vie très saine. Je n'écris pas la nuit, je ne suis pas torturée, je ne bois pas pendant que j'écris. J'écris tranquillement après je vais à la plage. J'écris l'après-midi, pour mon plaisir. J'ai parfois du mal à écrire parce que j'ai envie d'aller à la plage. Je suis dans mon petit coin, tranquille dans mon bureau. J'écris, je sors toute souriante. Je n'agace personne. Je grignote parfois des pêches quand j'écris."
Propos réunis par Jean-Marie David
Brigitte Aubert est publiée en numérique par le label des éditions Alliage.
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Livres de Brigitte Aubert
Hiver 1992, Nouvelle Angleterre, Etats-Unis.
Et si un jour vous trouviez dans un placard le journal d’un assassin ?
Et si cet assassin était un membre de la famille pour qui vous travaillez ?
Et si votre lourd passé vous empêchait d’en parler à la police ?
Et si l’assassin découvrait que vous avez lu son journal et qu’il se mettait à jouer avec vous ?
Et s’il continuait à tuer et qu’impuissante, terrifiée, coupable, vous assistiez quasi en direct à ses meurtres ?
Suspense haletant et frissons garantis.
Jeanie vient de trouver un travail chez les March,
famille très respectable comprenant le docteur, son épouse et leur 4 fils.
C'est d'autant plus important pour elle qu'elle sort de prison
et qu'elle a menti pour se faire engager.
Sa découverte dans une penderie du journal intime d'un meurtrier la glace d'effroi.
Les meurtres y sont décrits avec délectation dans toute leur atrocité.
Et de toute évidence, le meurtrier habite la maison, c'est l'un des 4 fils March.
Oui, mais lequel?
Impossible pour Jeanie d'en parler à la police, elle est coincée par son lourd secret.
Il faut donc qu'elle le démasque et qu'elle l'empêche de continuer à tuer.
Mais l'assassin s'avise qu'on a trouvé son journal. Il la provoque. Elle le défie.
Le jeu cruel du chat et de la souris peut commencer...
Crimes Belle Époque, médailles miraculeuses et travestis : une équation gagnante.
Paris, 1910. La ravissante Dédée, née André vingt ans plus tôt, officie dans le très huppé et fort discret hôtel Sélignac, claque pour messieurs qui apprécient les travestis. Tout roule pour ces " dames ", à l'abri des violences du monde extérieur grâce à des protections en haut lieu, jusqu'au jour où l'on découvre l'une d'elles la gorge tranchée, émasculée. Seul indice : une médaille miraculeuse plantée dans son corps. Incarnation froufroutante de la Parisienne, Dédée, qui se morfond dans son écrin de velours rouge, saute sur l'occasion. Grâce au manuel du professeur Lacassagne et à la lecture assidue de revues spécialisées, elle a quelques notions de police scientifique, assez pour se lancer dans l'investigation ! Mais la tâche se complique quand d'autres meurtres sont commis en divers lieux de la ville, selon le même mode opératoire sanglant et fétichiste. Que ferait-elle sans le soutien du docteur Féclas, un remarquable médecin légiste, magicien à ses heures perdues, amant de Nijinski et ami de Marcel Proust ?
Six décennies plus tard, Dédée a quatre-vingt-deux ans, elle écoute Sardou et se souvient de sa belle époque. Dans ces mémoires, le récit de ses exploits d'enquêteur se double de l'évocation savoureuse d'un monde révolu : une touche de Grand-Guignol, beaucoup de gouaille et un brin de nostalgie.
Née en 1956 à Cannes, Brigitte Aubert a développé son goût pour le polar dans la pénombre du cinéma familial. Parmi ses nombreux romans publiés au Seuil et traduits dans plus de vingt pays, l'on retiendra Les Quatre Fils du Dr March, La Mort des bois (Grand Prix de littérature policière 1996), Transfixions (adapté au cinéma sous le titre Mauvais Genres), Funérarium... Elle est la reine du thriller à humour grinçant.
Ennatown, la ville des serpents d'eau : sans histoire, avec son club interconfessionnel, sa bonne conscience, son lot de mâles chasseurs si conventionnels, et leurs épouses qui s'ennuient à mourir, genre Desperate Housewives. Une sérieuse ombre au tableau, toutefois : l'un des leurs, forcément un des leurs, a enlevé cinq gamines il y a plus de dix ans. Quatre ont été retrouvées au fond d'un lac ou d'une rivière. D'où le surnom du mystérieux criminel : le Noyeur. La dernière n'a jamais refait surface...
Et voici justement que surgit de nulle part, sous la neige à la veille de Noël, une petite créature crasseuse en survêtement rose maculé, muette et terrifiée, qui aussitôt s'enfuit avec le citoyen le moins fréquentable d'Ennatown: Black Dog, géant noir un peu demeuré et SDF.
Qui est-elle? Trop jeune pour être la disparue... alors?
Le fantasme collectif repart de plus belle : c'est Black Dog, le Noyeur, évidemment... Et la chasse à l'homme de démarrer.
Seul Limonta, ex-flic alcoolo à la conscience chargée, s'étonne que personne n'ait signalé la disparition d'une enfant de cinq ans...
Les caraïbes sauce vaudou...
Une bombe qui vous commande une enquête sur ce ton, c'est pas tous les jours!
"On va faire un essai, super-enquêteur Dagobert, mais je vous préviens :
vous avez intérêt à bosser sérieusement"
Dag Leroy, détective privé à l'île de Saint-Martin, désabusé,
accepte cette mission spéciale.
Il s'agit de retrouver le père de Charlotte.
D'après elle, c'est de sa faute si sa mère s'est suicidée.
Que fera-t-elle de cette info?
Dagobert est un peu inquiet, mais après tout ce n'est pas son affaire.
Mais très vite, le paysage idyllique se transfome en souffre, sexe, sang et mensonge.
Satan a-t-il composé un requiem tout spécialement pourri à son attention?
"Dans ce thriller à la sauce vaudou, les ingrédients sont minutieusement choisis, dosés, mitonnés à pointet le récit a le goût de l'enfer. Avec une plume assaisonnée au curare, la romancière ferre le lecteur, l'éperonne pour l'amener jusqu'à la dernière page, groggy, vaincu mais heureux. Après La Mort des bois, grand Prix de littérature policière, Brigitte Aubert confirme avec ce Requiem Caraïbe ses talents de maître du suspense". Claude Mesplède
Plongez en apnée au coeur d'un complot diabolique.
À Genève, Georges Lyons mène une vie heureuse.
Pour la façade: un métier de consultant.
Pour l'argent et l'adrénaline: des braquages de banque.
Jusqu'au jour où, préparant un hold-up à Bruxelles, il voit passer Martha, sa femme,
qu'il vient de laisser dans son lit à Genève ce matin. Elle est au bras d'un autre homme.
Mais cette femme est-elle vraiment Martha, ou est-ce un sosie?
À partir de ce moment, sa paisible double vie tourne au cauchemar.
Entraîné malgré lui dans une terrifiante course contre la mort,
il découvre que ses complices essaient de le doubler,
que Martha lui ment,
qu'elle est liée à des gens qui veulent se débarrasser de lui
et semblent le prendre pour quelqu'un d'autre.
Perdu dans un dédale de mensonges et de faux-semblants,
où personne n'est ce qu'il prétend être,
il n'a d'autre issue que de partir à la recherche de la vérité.
Remonter dans son passé comme on descend aux enfers.
Que trouvera-t-il en fouillant dans les méandres de son histoire?
Lui-même est-il celui qu'il croyait être?
Auteur des 4 Fils du Dr March et de Requiem Caraïbes,
Brigitte Aubert signe ici un ouvrage où une angoisse, toujours inévitable,
en annonçant fort logiquement une autre plus grande encore,
le lecteur est emporté dans un tumulte vertigineux de hantises et de terreurs,
dont l'origine fait partie de nos oublis les plus intolérables.
Le retour d'Élise Andrioli, la célèbre enquêtrice de La Mort des bois, dans une comédie policière style " Agatha Christie sous amphètes ".
Devenue tétraplégique, aveugle et muette à la suite d'un attentat, Élise est invitée au Festival de Cannes comme membre du jury Jeunes Talents. La voici sur la Croisette dans son fauteuil roulant aérodynamique à turbo intégré. Grâce aux miracles de la médecine, Élise a progressé : elle peut bouger la main gauche, saluer comme la reine d'Angleterre et utiliser un ordinateur à synthèse vocale spécial non-voyants.
Heureusement, son flair intact lui permettra de voir clair (!) dans les morts suspectes et spectaculaires qui se succèdent à un rythme plus effréné que celui des projections. Et de mettre le capitaine Kevin Isidore, une sorte de Columbo champion de boxe thaïe et dont l'enquête patauge plus qu'un peu, sur la piste d'un meurtrier aussi rapide qu'inventif.
Optant résolument pour la légèreté et sans se départir de son humour dévastateur, Brigitte Aubert nous offre un polar féroce et hautement divertissant.
Née en 1956 à Cannes, Brigitte Aubert a développé son goût pour le polar dans la pénombre du cinéma familial. Parmi ses nombreux romans publiés au Seuil et traduits dans plus de vingt pays, on retiendra Les Quatre Fils du Dr March, La Mort des bois (Grand Prix de Littérature policière 1996), Transfixions (adapté au cinéma sous le titre Mauvais Genres), Funérarium...
Il était une fois… la peur, la folie et le sang, mais aussi l’amitié, l’espérance et la ruse.
Sept le septième a sept ans quand il réussit à échapper à son père, qui veut transformer sa progéniture en saucisses. Avec son frère infirme, il quitte le pays d’Avant pour gagner celui d’Après, et rencontre en chemin, dans une forêt magique, Blanche-Neige et le Chat Botté, une Belle au Bois Dormant déjantée, des Hansel et Gretel shootés et une Peau d’Âne plutôt révoltée…
Dans ce conte merveilleux et cruel inspiré de Grimm et de Perrault, Brigitte Aubert met en scène, dans un moyen âge aux relents de cuir et de sueur, les aventures de deux enfants lancés coûte que coûte, le souffle de l’Ogre sur les talons, dans l’apprentissage de la liberté.
Auteur incontournable du polar français, Brigitte Aubert a remporté le Grand Prix de littérature policière en 1997 pour La Mort des bois (Seuil). Elle est l’auteur, chez Fayard Noir, d’un recueil de nouvelles, Nuits noires, paru en 2005.
Suspense, humour, jeux de mots, ambiance étrange, style ébouriffant, un
livre jovialement sanglant!
C’est dans un bout du monde misérable et étouffant, battu par la mousson,
plein de bêtes féroces, de coupe-jarrets et de kriss malais,
que le fringant Nevil Hawks, jeune aventurier naïf et idéaliste a décidé de venir
traîner ses guêtres en lézard.
Mais avant même que le train poussif ne mette essieu à terre dans ce décor de pacotille,
un des passagers est assassiné
et notre héros part à la recherche d'une mystérieuse et exquise inconnue aux yeux gris
qui disparaît à peine descendue sur le quai.
Nevil n’a plus qu’une obsession : la retrouver. Mais comment ?
Flanqué de Kitty Joe, détective privé tendance « lesbian hard boil »,
lancée aux trousses de la jeune femme accusée de vol,
ils vont croiser la route pour le moins sinueuse de Sahara Wells,
l’énigmatique (et exaspérant) inspecteur anglo-tibétain,
qui, sous les ordres de l’honorable mais sénile Sir Craven,
pourchasse sans relâche depuis deux décades le sinistre Maître des Anges,
maléfique criminel sans visage dont l’ombre menaçante recouvre peu à peu le monde.
Heureusement, il y a Lisbeth, la ravissante, la malheureuse Lisbeth,
Lisbeth dont le sourire et le courage vont accompagner Nevil et ses acolytes
tout au fond d’une jungle aussi mystérieuse que dangereuse.
Tapie dans l’ombre, la Mort tisse sa toile gluante.
Extraits de commentaires de lecteurs :
"Une réussite ! Ce livre est un "bijou" dans son genre… marqué
d'humour, l'écriture maniée avec dextérité, est faite pour briser les
codes du genre…" Christian
"Un certain rire surréaliste ! Une plongée dans le surréalisme et dans
l'absurde… J'ai énormément ri à la lecture de ce livre de B.A. .. Ne vous
privez pas d'un plaisir sain qui va faire travailler vos zigomatiques.
Actuellement, c'est salutaire…" Armand
Suspense, humour et aventure sont au rendez-vous dans ce roman décalé
Ce que la presse en dit:
LA FREGOLI DU ROMAN, par Michel Abescat « Cercle polar #107 » in Telerama,
27/10/2012.
« Elle tient une place rien qu’à elle dans le polar français. Atypique,
inclassable, on la croit ici, on la retrouve là, et puis là et puis encore
ailleurs. Elle est une sorte de Fregoli du roman, à l’aise dans tous les
genres et dans tous les styles : le policier, le thriller, le fantastique,
la science-fiction, le roman d’aventure et d’autres. Elle a le goût du
macabre, du pastiche, du jeu, et un humour noir détonnant… »
Cette nouvelle version a été
spécialem