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Le Dictionnaire de ma vie - Eric Dupond-Moretti Broché – Livre grand format, 14 mars 2018
Options d'achat et paniers Plus
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HYgiénisme Zoom Indigné, impertinent, insolent, Éric Dupond-Moretti est assurément un des avocats les plus brillants du barreau français. Célèbre pour ses cent quarante-quatre acquittements obtenus, il nous raconte ses grands procès et dévoile sa vérité sur le système judiciaire. Il dénonce les attaques contre la présomption d’innocence, la pression de l’opinion publique ou des réseaux sociaux, la magistrature paralysée par le corporatisme… On découvre également un homme haut en couleur, d’une grande générosité, qui voue un véritable culte à sa mère, qui aime la vie et ses plaisirs et, en passant, nous livre sa recette de spaghettis.
- Nombre de pages de l'édition imprimée234 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurKero
- Date de publication14 mars 2018
- Dimensions13.5 x 1.9 x 19.5 cm
- ISBN-102366582994
- ISBN-13978-2366582994
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : Kero (14 mars 2018)
- Langue : Français
- Broché : 234 pages
- ISBN-10 : 2366582994
- ISBN-13 : 978-2366582994
- Poids de l'article : 300 g
- Dimensions : 13.5 x 1.9 x 19.5 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 170,384 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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Commenté en France le 19 août 2018
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La vision du prévenu qu'a le magistrat chargé de l'instruction de son dossier, de son accusation éventuelle et de son jugement, ne peut être identique à celle de l'avocat pénaliste "qui doit assurer la défense de tous et surtout du pire d'entre nous" et qui pense, nous dit Dupont Moretti, que "même un assassin doit avoir la liberté de mentir à ses juges". En effet, le système judiciaire français confie la charge de l'accusation, de l'administration de la preuve et de la mise en évidence de la vérité, au parquet.C'est donc à l'accusation de prouver la culpabilité du prévenu. Dès lors, le prévenu doit pouvoir mentir pour se défendre. Pour Dupont Moretti, la pratique judiciaire nous l'enseigne, "diverses vérités se côtoient,-autant d'intimes convictions que de vérités- celle du procureur, de la défense, de la partie civile, des journalistes, de la cour d'assises. Ce qui compte, pour l'avocat, c'est le triomphe de "la vérité de son client" laquelle n'éclate que s'il n'y a pas en face d'elle l'embûche de la preuve dont le procureur a la charge. ""Le contraire de la vérité n'est pas le mensonge mais une autre vérité". En France, l'éthique n'est pas le droit si bien que le seul impératif de l'avocat c'est d'éviter toute contradiction des paroles de son client. Son travail ne consiste pas- comme celui du procureur-à obtenir la vérité mais à vérifier que la vérité fournie par l'accusé ne se heurte pas au bon sens ou à une preuve rapportée qui anéantirait son propos.
Dupont Moretti précise que, contrairement à ce qu'on imagine, l'avocat ne connait pas la vérité.La plupart du temps le client se méfie d'abord de lui.Même s'il est censé être son allié, il appartient au sérail judiciaire et, à ce titre,le client tentera d'abord d'enjoliver les faits en sa faveur.Si l'avocat ne l'arrête pas en appréciant la crédibilité de l'histoire, s'il ne lui prodigue pas ses conseils,le justiciable racontera cette version au juge et à tous les autres interlocuteurs. D'autre part, dans les affaires de mœurs, les prévenus ne peuvent reconnaître leur culpabilité en raison du retentissement qu'aurait la reconnaissance de celle-ci dans leurs familles, cela briserait leur image familiale et sociale.Par ailleurs, comme le dit Jean Giono, face à la vérité nous ne sommes pas tous lotis d'un bagage intellectuel et des mots pour la dire. Ainsi donc, alors que le juge cherche à connaître et à établir la vérité objectivement,l'avocat de la défense se borne à aider son client à présenter clairement et de manière cohérente "sa vérité" sans pour autant être convaincu que ce soit la vérité.
Ce faisant l'avocat ne prend en considération que l'intérêt de son client en essayant de limiter au maximum la peine encourue pour son infraction et si possible d'obtenir son acquittement.
En revanche, le juge doit s'efforcer de déceler, prouver et réprimer l'infraction en respectant les dispositions du code de procédure pénale et du code pénal, afin de faire prévaloir l'intérêt de tous les français, leur sécurité et la paix sociale.
On conçoit que l'avocat de la défense n'apprécie guère le magistrat chargé de l'accusation. A leur différence de mission s'ajoute une différence de formation et de statut qui crée parfois des incompréhensions et des tensions.Statut privé, profession libérale, d'un côté, statut public et fonctionnaire, de l'autre. Si l'on ajoute à cela la montée en puissance du secteur privé dans notre modèle social libéral et l'aspiration des avocats à exercer les fonctions de juge, mais avec l'esprit en vigueur dans le secteur privé, on comprend la sévérité du jugement de maître Dupont Moretti sur les magistrats et l'Ecole de la magistrature.Toutefois, il faut rappeler que les décisions prises par les cours d'assises ne reposent pas légalement et exclusivement sur des preuves objectives. A cet égard, il convient de rappeler l'Instruction que doit lire le président de la cour d'assises avant le délibéré du jury :
" Sous réserve de l'exigence de motivation de la décision, la loi ne demande pas compte à chacun des juges et jurés composant la cour d'assises des moyens par lesquels il se sont convaincus,elle ne leur prescrit pas de règles desquelles doivent particulièrement dépendre la plénitude et la suffisance d'une preuve.Elle leur prescrit de s'interroger eux-mêmes dans le silence et le recueillement et de chercher dans la sincérité de leur conscience quelle impression ont faites sur leur raison,les preuves rapportées contre l'accusé et les moyens de sa défense.La loi ne leur fait que cette seule question qui renferme toute la mesure de leurs devoirs : Avez-vous une intime conviction? Le silence doit permettre aux juges d'entendre dans la voix de leur raison quelle impression ont faite les preuves rapportées contre l'accusé et les moyens de sa défense".
Pour le lecteur de cet excellent ouvrage qu'est "Le dictionnaire de ma vie" il n'y a pas lieu de trop s'émouvoir des tensions entre avocats et magistrats mais de donner à l'administration judiciaire et pénitentiaire les personnels et les équipements qui lui font cruellement défaut depuis fort longtemps.Maître Dupont Moretti écrit que nous avons les juges que nous méritons, nous sommes donc tous responsables du bon fonctionnement de notre justice
Maître Dupond Moretti est aussi agréable à lire qu'à écouter.
J'ai particulièrement aimé les entrées qui ont fait polémique.
On retrouve bien sa gouaille légendaire.
J'ai enfin compris son fort ressentiment à l'égard des magistrats et de la célèbre ENM, École Nationale de la Magistrature. Les juges ne sont pas jolis jolis !
Merci Maître. J'ai eu l'agréable sentiment en vous lisant d'avoir l'honneur de converser avec vous, ce qui, bien sûr, n'arrivera jamais, à moins d'être défendue par vous !
Et, cerise sur le gâteau, il nous offre quelques entrées personnelles pour mieux le connaître.
Décidément, ce Monsieur est une bien belle personne.
À lire pour mieux s'informer sur la Justice française.
J'apprécie chez Me Dupond-Moretti le sens et la représentation du droit, le bon sens et une certaine bonhommie "gauloise" au sens "astérixien".
J'apprécie ses révoltes, et il me donnerait presqu'envie d'aimer le cassoulet... Mais là c'est presque, seulement. Je lui laisse ma part, et lui laisse aussi les cigares.
Il contribue à faire se rapprocher la justice du droit... ou le droit de la justice...
Le lire devrait contribuer à entrouvrir les esprits fermés, faute d'éclairer les esprits sombres.
Merci et bravo
Dans ce livre, le fond est très intéressant, il a bousculé mes idées reçues et m'a fait découvrir le monde de la magistrature qui est plutôt inquiétant.
La forme par contre, je n'ai pas beaucoup aimé. Des phrases trop longues souvent, je ne sais plus de qui il parle (de l'accusé ? De l'avocat ? Du juge ?...) donc obligée de revenir dessus.
Je préfère donc mille fois l'écouter (son éloquence est subjugante dans la douceur ou l'emportement) ou même le voir au ciné :-) , que le lire...
La mise en lumière de l'envers du décors ou de certaines personnalités peut être une révélation..... une confirmation pour tous.
Enfin un grand du barreau et multi-facettes.....
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