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L'Enfant de l'Océan Broché – Livre grand format, 13 janvier 2012
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Broché, Livre grand format
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Jacques a changé de nom. Anny, sa nouvelle maman, veille sur lui, mais une «Chose» inconnue le poursuit depuis toujours : «Tu n'es rien, souviens-toi, tu n'es rien» aime-t-elle lui susurrer à l'oreille. En vacances en Bretagne, Frédéric décide pourtant d'en finir avec sa vie et ses souffrances quand il rencontre un allié inattendu.
L'enfant devenu homme a recherché et retrouvé les siens, ceux qui ont abandonné sa mère mais aussi les autres. Frédéric, ou Jacques, selon les circonstances, voudrait comprendre pourquoi la Vie l'a toujours protégé, nourri de son sein alors que pour certains...
Frédéric Adolph s'appelle Jacques Vialle quand il naît en Auvergne, en 1958. Abandonné par sa mère puis adopté, il rencontre à nouveau le rejet puis l'échec scolaire, le vol, la misère, mais aussi l'affection inconditionnelle d'une femme. À vingt ans, Frédéric fonde la famille dont il rêve depuis toujours. Contre toute attente, il reprend ses études à l'âge de trente-six ans puis se spécialise dans l'accompagnement des cadres et dirigeants avant de s'investir dans le secteur social et universitaire. Frédéric Adolph est avant tout un passionné de l'être humain. Son histoire est un véritable appel à la vie, une histoire parfois terrible, mais pleine d'amour et d'espoir, car il suffit de pas grand-chose, de presque rien, pour changer le cours d'une existence.
- Nombre de pages de l'édition imprimée224 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurCourriere
- Date de publication13 janvier 2012
- Dimensions16 x 1.6 x 24 cm
- ISBN-102912393248
- ISBN-13978-2912393241
Description du produit
Extrait
1957. L'automne pointe déjà son nez sur les cimes du Forez. Les femmes, munies de peignes, terminent la cueillette des airelles en sillonnant la montagne de Chignore tandis que les hommes se hâtent de fendre le bois en prévision des longues soirées d'hiver. Les réserves s'amoncellent sous la remise : il n'est pas question d'être surpris. Ici, on se prépare à affronter le mauvais temps avec intelligence et les premières gelées arrivent souvent dès le mois de septembre. Personne n'oserait défier le col du Perthuis et ses 1 200 mètres. Andrée vient d'avoir trente-sept ans. Célibataire, elle partage son temps entre sa mère invalide et l'entretien de la maison familiale. Elle ne fait pas grand-chose, au dire des braves gens.
Célébrée le 7 juin 1902 à Vollore-Montagne, l'union de Vialle Joseph et de Pouzet Françoise engendre sept enfants : Baptiste, Henri, Adrien, Camille, Octave, Andrée et Berthe qui décède d'un mal ignoré, dans sa seizième année. Seul Henri réussit à partir de Chourardy pour fonder un foyer quelques kilomètres plus loin. Le docteur Francis lui loue une ferme, une masure en fait, qu'il transforme tant bien que mal et qu'il finit par acquérir. Les autres restent à Chourardy aux côtés de la Mère grabataire. Adrien et Baptiste dirigent la maisonnée. Par vocation ? Certes non, la vie en a simplement décidé ainsi. Perché entre Viscomtat et Vollore-Montagne, ce coin perdu au fin fond des Bois Noirs leur sert de refuge. Après son retour d'Allemagne, (...)
Détails sur le produit
- Éditeur : Courriere (13 janvier 2012)
- Langue : Français
- Broché : 224 pages
- ISBN-10 : 2912393248
- ISBN-13 : 978-2912393241
- Poids de l'article : 399 g
- Dimensions : 16 x 1.6 x 24 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 1,094,856 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- 56,058 en Littérature francophone
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ON LE LIT D'UNE TRAITE TELLEMENT ON EST PRIS DANS CETTE HISTOIRE.
La couverture représente l'océan illuminé par un soleil couchant. Une langue de terre à l'horizon gauche, le visage d'un enfant sur la droite. Le fond noir annonce un sombre passé, mais la lumière de ce soleil rouge semble dire le contraire pour l'avenir. Les vagues apaisent, la terre inquiète.
L'enfant de l'océan est un témoignage sobre, au rythme rapide sur une bonne moitié, sans pour autant essouffler. La seconde partie s'avère plus posée, je trouve.
Le cours de la vie de Frédéric Adolph s'étire entre angoisses de la séparation, divorce, rejet du père adoptif, dépression d'une mère-courage' l'arrivée d'un beau-père rude. Autant d'embûches qu'il saura surmonter grâce à de « bonnes âmes » qui pavent son chemin. Des gens normaux dotés d'une extraordinaire humanité, des gens comme je les aime. Jusqu'à la page 157. Paradoxalement, cette première partie écrite à la troisième personne me laisse une impression désincarnée, comme si je regardais un film. Paradoxe, car l'histoire de ce bout de chou m'émeut, je suis sous le charme de ce besoin d'amour qui frôle l'obsession, signe d'anxiété inexprimable. Ainsi sont les enfants et je compatis devant ses craintes. Imprégnée par mon rôle de mère, j'ai vraiment envie de le serrer dans mes bras, de le protéger, le guider. Mes instincts maternels sont mis à rude épreuve tant j'arrive à approcher le petit personnage.
À partir du chapitre 12 (retour aux origines), le récit se déroule à la première personne et là, toute une palette d'émotions m'étreint. Je suis avec appréhension ce cheminement vers la famille biologique, souris en lisant le bonheur et la douceur du quotidien familial, malgré des questionnements légitimes (enfin quelqu'un qui partage mes idées sur Françoise Dolto). L'approche très brève de cette thérapie dont j'ignore tout, mais qui donne envie de passer à l'acte pour mettre des mots sur mes maux' Et cet amour qui transpire' un témoignage fort et tendre, sans haine aucune donc. Une leçon de vie.
En conclusion, je pense avoir compris ce que signifie le concept de la résilience : le malheur peut s'abattre sur un être humain, il saura se relever pour peu qu'il trouve un appui, un soutien désintéressé.
elisabeth charier