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L'aide fatale Broché – 16 septembre 2009
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Pourquoi l’aide au développement ne marche pas et comment mieux soutenir l’Afrique.
Moyo n’est pas la première à critiquer les programmes occidentaux d’aide aux pays africains, mais jamais le procès n’a été fait avec autant de rigueur et de conviction.Pourquoi, demande Moyo, la majorité des pays subsahariens se débattent-ils dans un cycle sans fin de corruption, de maladies, de pauvreté et de dépendance en dépit du fait que ces pays ont reçu plus de 300 milliards de dollars depuis 1970 ?Sa réponse est que les Africains sont pauvres précisément à cause de cette assistance. Entre 1970 et 1998, quand le flux d’aide était à son maximum, le taux de pauvreté s’est accru de façon stupéfiante : il est passé de 11 % à 66 %.Pour Moyo, les prêts à des conditions très favorables et les subventions (pour les secours d’urgence) ont des effets comparables à la possession de ressources naturelles précieuses, c’est une sorte de malédiction, car ils encouragent la corruption et sont source de conflits tout en décourageant la libre entreprise.Moyo propose quatre sources de financement exempts des effets nuisibles. Utiliser des marchés internationaux d’obligations en tirant parti des rendements décroissants. Encourager la politique chinoise d’investissement dans les infrastructures. Se battre contre l’Europe et les Etats-Unis pour développer les exportations des produits alimentaires et les matières premières. Encourager les intermédiaires financiers, la microfinance.Une thérapie de choc qui peut paraître draconienne. Un livre qui suscite un débat très vif et très utile.
Préface de Niell Ferguson et traduit de l’anglais par André Zavriew
- Nombre de pages de l'édition imprimée256 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurJC Lattès
- Date de publication16 septembre 2009
- Dimensions13 x 2 x 24 cm
- ISBN-102709633604
- ISBN-13978-2709633604
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : JC Lattès (16 septembre 2009)
- Langue : Français
- Broché : 256 pages
- ISBN-10 : 2709633604
- ISBN-13 : 978-2709633604
- Poids de l'article : 300 g
- Dimensions : 13 x 2 x 24 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 89,299 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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- 2,022 en Enquêtes (Livres)
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La démonstration est sans appel et, une fois n'est pas coutume, vient d'une zambienne, qui sait de quoi elle parle et s'appuie, pour cela, sur de nombreux rapports, chiffres, éléments avérés et du quotidien sur le terrain.
Alors, pourquoi ce constat étonnant, qui ne manque pas de donner lieu à polémique ?
Pour commencer, la personnalité de l'auteur n'est pas anodine. Je pense que le fait que cet ouvrage préparé, nous dit l'auteur, pendant plusieurs années, soit celui d'une Africaine a beaucoup plus d'impact et mérite une particulière attention. Comme l'insinue Niall Fergeson dans l'avant-propos, "Depuis les économistes jusqu'aux stars du rock (Bono, Bob Geldof), on observe une colonisation de la discussion sur l'Afrique comparable à celle du continent africain un siècle plus tôt".
Femme exceptionnellement qualifiée, d'expérience et ayant vécu longuement en Zambie avant de voyager à travers le monde, Dambisa Moyo montre que "l'assistance a été et continue d'être, pour la plus grande partie du monde en développement, un total désastre sur le plan politique, économique et humanitaire". Et d'ajouter, amère, "L'un des aspects les plus déprimants de ce fiasco de l'aide est que donateurs, politiciens, gouvernements, universitaires, économistes et spécialistes, tous savent, au plus profond d'eux-mêmes, que l'aide ne marche pas, qu'elle n'a jamais marché et qu'elle ne marchera pas".
Après avoir étayé ses arguments pas un ensemble de chiffres et faits très significatifs, l'auteur remonte alors à Bretton Woods et la création de la Banque Mondiale, le FMI puis l'OMC. Elle rappelle qu'après la reconstruction, ces institutions se sont reconverties dans l'aide, mais surtout au départ dans un but hégémonique, dans le contexte de la Guerre Froide, puis de maintien de leur sphère d'influence par les pays européens après la décolonisation. Avant que l'aide ne s'intensifie et ne se reconvertisse en lutte contre la pauvreté dans les années 1970.
Chaque dévennie se trouve ainsi décrite dans ses spécificités, à l'aune des grands événements qui se sont produits.
Ainsi, les effets de l'aide se traduisent à la fois par la corruption, l'inflation, l'érosion du capital social, l'affaiblissement des institutions et la réduction des investissements domestiques (voir le très intéressant et révélateur exemple du fabricant local de moustiquaires, dont l'entreprise fait faillite et les emplois disparaissent lorsque les pays riches se mettent en tête de distribuer gratuitement des moustiquaires à la population), autant de points que l'auteur développe et qui donnent lieu à des tas d'exemples très concrets.
Et quid des prétentions des pays occidentaux à vouloir instaurer à tout prix la démocratie ? Intentions louables, mais là encore, à partir de multiples faits et exemples révélateurs, Dambisa Moyo aboutit à la conclusion suivante : "Ce qui est clair c'est que la démocratie n'est pas le préalable de la croissance économique, comme le soutiennent les champions de l'aide. Au contraire, c'est le développement économique qui est le préalable de la démocratie (et ce dont le développement n'a pas besoin, c'est de l'aide)". Vieux débat, mais tel que présenté dans cet ouvrage, qui trouve bien toute sa validité.
Finalement, en effet, qu'est-ce qui fait que des dictateurs ont intérêt ici à s'accaparer le pouvoir ? Et qu'est-ce qui fait que d'autres ont intérêt à déclencher des guerres pour tenter de s'emparer du pouvoir ? Une seule réponse : la véritable manne que représente l'aide et qui, loin de bénéficier à ceux à qui elle est destinée, va pour l'essentiel directement dans le poches de ces dictateurs (ce que nous savons tous !). Il en restera toujours quelque chose, peut-on se dire ? Justement, non. Que de la nuisance profonde. Et le livre le montre excellemment.
Dans une seconde partie de l'ouvrage, Dambisa Moyo, en femme d'action, présente ensuite d'autres moyens pour l'Afrique de financer son développement. Une note d'espoir, en somme ; à condition que les pays aidant comprennent enfin quel est leur actuel pouvoir de nuisance.
Comment se fait-il, en effet, qu'en d'autres endroits de la planète (Asie notamment) des pays soient parvenus à se développer considérablement en quelques décennies à peine et sans bénéficier des sommes impressionnantes de l'aide africaine ? Qu'est-ce qui interdirait à l'Afrique de se développer elle aussi à son tour ?
S'inspirant du cas de l'Inde, de la Russie, le Chili, ou encore l'Afrique du Sud, Dambisa Moyo présente tout à tour une série d'alternatives qu'elle développe en détail : commerce, IDE, marchés de capitaux, versements de l'étranger, microfinance et épargne, qui constituent autant de points d'appui fondamentaux et d'espoirs. Elle montre aussi le rôle important que joue actuellement la Chine dans le développement de l'Afrique, démontant bien des idées reçues et montrant qu'à sa manière, même critiquable sur certains points, cette politique contribue bien plus au développement effectif de l'Afrique que toutes les années d'aides occidentales cumulées.
Absolument passionnant.
En définitive, quel est le principal obstacle ? Il est politique. C'est malheureux à énoncer et honteux pour nos sociétés, mais comme elle le dit elle-même : "Les donateurs occidentaux ont une industrie de l'aide à entretenir, des fermiers dont il faut calmer les esprits (ces fermiers sont vulnérables quand les barrières commerciales sont supprimées), des électeurs progressistes dont les intentions altruistes sont exigeantes - et puis, à cause de leurs propres difficultés économiques, très peu de temps libre pour s'inquiéter du drame de l'Afrique. Pour un politicien occidental, maintenir le statu quo de l'aide est la solution la plus facile : il s'agit juste de signer un chèque".
Je laisserai cette dernière phrase de l'auteur à votre méditation.
Je n'ai qu'un conseil à vous apporter : lisez au moins ce livre pour vous faire votre propre idée.
Et qu'un souhait : que nos dirigeants et âmes généreuses cessent de duper tout le monde en se voilant la face. Il est plus que temps d'agir.
Un ouvrage vraiment fondamental !!!
J'ai aimé l'ensemble car cela nous montre que dans l'attente d'une aide, nous nous rendons impuissants. Nous pouvons ainsi reconnaître 2 types d'abdication : nous rejetons notre responsabilité pour un monde de paix sur autrui et nous attendons l'aide de l'extérieur. Cela crée un blocage complet de la situation. Les effets aujourd'hui en Afrique sont dramatiques et nous osons encore intervenir sans balayer devant nos portes.
A qui le conseiller ? A tous dans nos sociétés industrialisées de surabondance où nous exhibons un esclavage total en nous mettant en état de dépendance. Cela explique le poids de l'Etat et les problèmes qui en découlent.
un livre à lire absolument!!!!!!!!!!
Pour en venir au texte lui-même, il est très naïf. On croirait avoir affaire à un TFE, presque digne d'un élève de Terminale. C'est très léger quant au contenu. Et pour ce qui est des propositions de Moyo, comment dire... Elle est à cent lieues de considérer les particularités africaines en voulant absolument voir mises en place des pratiques occidentales (l'économie de marché, le libéralisme, le marché boursier...) Dambisa Moyo, pour le coup, démontre suffisamment que si elle a des origines africaines, elle n'est pas/plus une Africaine. Elle est trop pétrie de cette mentalité occidentale et c'est en tant que telle qu'elle a écrit ce livre et qu'elle distille ses conseils. Par ailleurs, son recours exclusif au jargon de l'économiste démontre son incapacité à vulgariser sa discipline pour les lecteurs qui ne sont pas économistes. Elle détaille peu les mécanismes. Pourtant, elle pouvait encore consacrer une trentaine de pages à son livre, cela n'aurait pas été de trop.
Mais le comble est atteint quand elle aborde la présence des Chinois en Afrique : quelle ignorance (presque crasse) de la situation vécue par les Africains d'Afrique ! Visiblement, il y a longtemps qu'elle n'est plus allée en Afrique et/ou qu'elle n'y a jamais séjourné suffisamment pour se rendre compte de la réalité du terrain. Non, les Chinois ne sont pas les amis des Africains (elle dit "les Chinois sont NOS amis", comme si elle était mêlée au peuple africain) : les Chinois ne sont les amis que des Chinois (et encore, certains Chinois sont méprisés en Chine).
Pour se faire une idée plus véridique des rapports sino-africains, je conseille la lecture du livre de Tidiane N'diaye : Le jaune et le noir.
Ce livre a été une déception immense, sans doute causée non seulement par la médiocrité d'auteur de Dambisa Moyo, de la médiocrité de la traduction, de la naïveté des thèses de Dambisa Moyo et des attentes que j'avais placées dans ce livre.
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Commenté au Canada 🇨🇦 le 26 septembre 2022




