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Nations nègres et culture: De l'antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique Noire d'aujourd'hui Broché – 11 juillet 2000
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- Nombre de pages de l'édition imprimée564 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurEditions Présence Africaine
- Date de publication11 juillet 2000
- Dimensions11.6 x 2.8 x 18 cm
- ISBN-102708706888
- ISBN-13978-2708706880
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Description de l'éditeur

PRESENCE AFRICAINE
En 1949, deux ans après avoir créé la revue Présence Africaine, Alioune Diop fonde la maison d’édition du même nom. L’objectif est de fournir aux penseurs, écrivains et chercheurs d’Afrique et de la diaspora, un espace de création et une caisse de résonance permettant à leurs productions littéraires et scientifiques, de connaître de meilleures conditions de diffusion et d’accessibilité à travers le monde. Les deux entités, revue et maison d’édition, travailleront en symbiose à servir ce projet, soutenues par l’association créée au lendemain du 1er Congrès international des écrivains et artistes noirs, la Société Africaine de Culture (SAC). Rebaptisée Communauté Africaine de Culture (CAC), elle est aujourd’hui présidée par le lauréat du Prix Nobel de littérature, Wole Soyinka. D’ailleurs, dès 1956, la Société Africaine de Culture organise la première journée du Livre Africain à Paris.
En 2019, les éditions Présence Africaine célèbrent leur soixante-dixième anniversaire.

Littérature du continent africain et de sa diaspora
Les Editions Présence Africaine ont à cœur de rester fidèles à la vision d’Alioune Diop. Encore aujourd’hui, la maison se positionne comme un organe de production d’une littérature noire effervescente toujours aux prises avec les grandes questions des époques qu’elle traverse.
Détails sur le produit
- Éditeur : Editions Présence Africaine; 4e édition (11 juillet 2000)
- Langue : Français
- Broché : 564 pages
- ISBN-10 : 2708706888
- ISBN-13 : 978-2708706880
- Poids de l'article : 400 g
- Dimensions : 11.6 x 2.8 x 18 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 9,037 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- Commentaires client :
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Commenté en France le 12 juillet 2022
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Nous avons donc une image préconçue de l’Afrique. Les idées reçues véhiculées par les journaux télévisés, la presse, les magazines et internet n’arrangent pas les choses. En effet, l’Afrique est considérée comme un continent isolé, arriéré, sans production intellectuelle et surtout sans histoire. Qu’en est-il réellement ? Paradoxalement, beaucoup de multinationales étrangères sont implantées en Afrique. Dans l’ère de la mondialisation, l’Afrique n’est plus que jamais sollicitée et exploitée. Les américains, les français et les chinois par exemple investissent en masse en Afrique. A qui profitent ces investissements ? A la population locale ? Sûrement pas. Ces investissements profitent aux puissances économiques précédemment énumérées. L’aide au développement n’est-elle pas un cadeau empoisonné ? Si nous observons bien, les pays africains sont les plus endettés. Ce qui explique la défaillance de certains pays africains à assurer les dépenses liées à l’éducation, la santé, la défense nationale et la recherche-développement. Les « aides » au développement sont assorties d’une obligation de rembourser les intérêts. Voilà pourquoi la plupart des pays africains sont dans un cercle vicieux. Pourtant, l’Afrique possède des atouts indéniables pour son développement tels que les ressources humaines (population très jeune), les ressources naturelles (pétrole, or, diamant…), la diversité des coutumes africaines et une histoire pré-coloniale radieuse.
Que faut-il faire pour conscientiser les populations d’Afrique noire afin qu’elles se prennent en main ? Revenir sur le passé. Cheikh Anta Diop est celui qui a restauré l’Histoire véritable de l’Afrique. Nous avions l’habitude d’étudier l’esclavage des noirs et la colonisation. Mais Cheikh Anta Diop a par contre su démontré en s’appuyant sur des faits et preuves scientifiques que l’homme noir est à l’origine de la civilisation depuis l’antiquité égyptienne. L’auteur nous explique que l’histoire a été sciemment falsifiée par les savants occidentaux. L’Égypte antique était nègre et les savants de mauvaise foi ne pouvaient pas le concevoir. En effet, ces derniers cherchaient à blanchir la « race » égyptienne. Cheikh Anta Diop montre preuve à l’appui que les égyptiens avaient des traits négroïdes. Ces nègres étaient originaires de la vallée du Nil (l’Éthiopie-Nubie) et ils sont venus s’installer en Égypte. Cheikh Anta Diop s’appuie sur des témoignages de savants ayant visité l’Égypte antique comme Hérodote, Diodore, Strabon… Ces témoins oculaires soutiennent que les égyptiens étaient des nègres. Le reste du monde était plongé dans la barbarie.
La civilisation la plus brillante va hélas décliner à cause des invasions étrangères : les Perses en -525, les Macédoniens avec Alexandre, les Romains avec Jules César en -50, les Arabes au VIIe siècle, les Turcs au XVIe siècle, les Français avec Napoléon, puis les Anglais à la fin du XIXe siècle. Ces différents peuples sont venus puiser des éléments de civilisation en Égypte et vont se construire à leur tour. Il ne faut donc pas tirer une gloire particulière sur le fait que les égyptiens étaient nègres et inventeurs de la civilisation, la médecine et l’astronomie.
En effet, cette civilisation pouvait être l’apanage d’une autre « race ».
Cheikh Anta Diop insiste aussi sur le fait que les africains ont une origine culturelle commune. En effet, il y a eu des migrations de différentes ethnies à l’intérieur de l’Afrique. Cet aspect est très important car les africains ont tendance à se revendiquer de telle ou telle ethnie et cela nuit à leur cohésion. De plus, l’auteur a fait des études comparatives sur les différentes langues négro-africaines (Valaf, Sérère, Sarakollé, Dôla…) et l’égyptien. Il démontre à travers son étude que ces langues ont de nombreux points communs. L’égyptien a été apparenté aux langues africaines. Ce qui expliquerait donc que les africains ont une base culturelle commune.
Cheikh Anta Diop met en avant la nécessité de développer les langues nationales dans la perspective de fonder un Etat fédéral africain. J’ai retenu un passage dans l’ouvrage qui me semble très important : « On ne saurait insister suffisamment sur le fait que l’impérialisme culturel est la vis de sécurité de l’impérialisme économique ; détruire les bases du premier c’est donc contribuer à la suppression du second » (P.407). Aujourd’hui, l’impérialisme culturel concerne par exemple le sommet de la francophonie, l’apprentissage du français dans les écoles en Afrique… Les africains doivent mettre en avant leur patrimoine culturel. Enfin, vu le contexte géopolitique du monde actuel, il est plus que nécessaire de s’unir afin de faire face aux défis du 21ème siècle (Mondialisme, Ingérence politique, sanitaire et sécuritaire, Impérialisme économique, Pillage des ressources naturelles…). Il faut que les africains puisent dans leur base culturelle pour se développer économiquement, socialement, culturellement et cela sans ingérence étrangère.
Cheikh Anta Diop a fait un formidable travail de recherche et de réflexion et il mérite d’être au moins reconnu par le peuple noir. Merci à vous professeur.
20/20
Je le recommande à chaque individu
JE L’AI DÉJÀ EN TOME 1 ET EN TOMME 2…
LA JE LE RACHÈTE LE TOUT EN UN SEUL VOLUME…A RECOMMANDER FORTEMENT…
Un véritable génie, tous les africains devraient lire ce livre au moins une fois dans leur vie.
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