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Qui a tué Neandertal ? Enquête sur la disparition la plus fascinante de l'histoire de l'humanité Broché – 2 octobre 2014
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Extrait
Extrait de l'avant-propos
Jamais avant Neandertal un homme issu des brumes préhistoriques n'avait autant occupé la scène médiatique. Cette «créature» des temps anciens, qui a vécu en Europe entre 300 000 et 30 000 ans avant notre ère et dont la disparition demeure énigmatique, exerce une attraction irrésistible sur la communauté scientifique et sur le grand public. Altérité étrange, scrutée à la loupe par une légion d'archéologues, de paléontologues, de paléoanthropologues et autres paléogénéticiens. En Pataugas ou en blouses blanches, ces chercheurs en quête de vérité sur l'évolution de l'Homme moderne et sur ce qui le différencie des autres hominidés ayant peuplé la Terre apportent une attention toute particulière à Neandertal, ce très proche cousin avec qui nous avons cohabité pendant environ 10 000 ans. À l'instar de la police scientifique, ils disposent aujourd'hui des techniques d'investigation les plus sophistiquées pour établir au plus près de la réalité la fiche signalétique de cet ancêtre intrigant : les boîtes crâniennes sont passées au scanner pour évaluer le développement et les capacités du cerveau ; la microstructure des dents est restituée en 3d pour mesurer l'âge des individus, comprendre ce qu'ils mangeaient, comment ils vivaient, les maladies dont ils souffraient ; des fragments d'ossements sont réduits en poudre pour reconstituer le génome de Neandertal et faire passer aux aveux son ADN plurimillénaire.
Complexe à décrypter, ce témoignage génétique n'est pas avare en révélations. La plus fracassante remonte au 7 mai 2010. La très sérieuse revue américaine Science publie alors un long article rendant compte des dernières découvertes de l'équipe dirigée par le biologiste suédois Svante Pääbo de l'institut Max-Planck de Leipzig (Allemagne), à l'origine du séquençage du génome nucléaire de Neandertal. Principale information à retenir : 1 % à 4 % du génome humain actuel des populations eurasiatiques - et non africaines - proviendrait des néandertaliens. Autrement dit, il y a environ 80 000 ans au Proche-Orient, après être sorti d'Afrique, l'homme moderne se serait métissé avec Neandertal avant de partir à la conquête du monde. À l'annonce de cette nouvelle, surprenante, voire irritante pour les plus sceptiques, revigorante pour les tenants de la mixité du flux génique, les articles de presse se succèdent, tant dans les quotidiens et hebdomadaires généralistes que dans les revues et magazines culturels : Le Figaro titre «Neandertal dévoile son génome», Libération s'entiche de «Neandertal et Cro-mignonne» alors que Le Monde affirme qu'«il y a du Neandertal en nous» ; Historia salue, un brin provocateur, quelques semaines avant la divulgation des résultats, «Neandertal, l'homme idéal». Le web s'affole aussi : pas moins de 238 000 pages - rien que pour la France - répondent aux mots-clés «Neandertal-ADN». En un mot, Neandertal fait le «buzz».
Jamais avant Neandertal un homme issu des brumes préhistoriques n'avait autant occupé la scène médiatique. Cette «créature» des temps anciens, qui a vécu en Europe entre 300 000 et 30 000 ans avant notre ère et dont la disparition demeure énigmatique, exerce une attraction irrésistible sur la communauté scientifique et sur le grand public. Altérité étrange, scrutée à la loupe par une légion d'archéologues, de paléontologues, de paléoanthropologues et autres paléogénéticiens. En Pataugas ou en blouses blanches, ces chercheurs en quête de vérité sur l'évolution de l'Homme moderne et sur ce qui le différencie des autres hominidés ayant peuplé la Terre apportent une attention toute particulière à Neandertal, ce très proche cousin avec qui nous avons cohabité pendant environ 10 000 ans. À l'instar de la police scientifique, ils disposent aujourd'hui des techniques d'investigation les plus sophistiquées pour établir au plus près de la réalité la fiche signalétique de cet ancêtre intrigant : les boîtes crâniennes sont passées au scanner pour évaluer le développement et les capacités du cerveau ; la microstructure des dents est restituée en 3d pour mesurer l'âge des individus, comprendre ce qu'ils mangeaient, comment ils vivaient, les maladies dont ils souffraient ; des fragments d'ossements sont réduits en poudre pour reconstituer le génome de Neandertal et faire passer aux aveux son ADN plurimillénaire.
Complexe à décrypter, ce témoignage génétique n'est pas avare en révélations. La plus fracassante remonte au 7 mai 2010. La très sérieuse revue américaine Science publie alors un long article rendant compte des dernières découvertes de l'équipe dirigée par le biologiste suédois Svante Pääbo de l'institut Max-Planck de Leipzig (Allemagne), à l'origine du séquençage du génome nucléaire de Neandertal. Principale information à retenir : 1 % à 4 % du génome humain actuel des populations eurasiatiques - et non africaines - proviendrait des néandertaliens. Autrement dit, il y a environ 80 000 ans au Proche-Orient, après être sorti d'Afrique, l'homme moderne se serait métissé avec Neandertal avant de partir à la conquête du monde. À l'annonce de cette nouvelle, surprenante, voire irritante pour les plus sceptiques, revigorante pour les tenants de la mixité du flux génique, les articles de presse se succèdent, tant dans les quotidiens et hebdomadaires généralistes que dans les revues et magazines culturels : Le Figaro titre «Neandertal dévoile son génome», Libération s'entiche de «Neandertal et Cro-mignonne» alors que Le Monde affirme qu'«il y a du Neandertal en nous» ; Historia salue, un brin provocateur, quelques semaines avant la divulgation des résultats, «Neandertal, l'homme idéal». Le web s'affole aussi : pas moins de 238 000 pages - rien que pour la France - répondent aux mots-clés «Neandertal-ADN». En un mot, Neandertal fait le «buzz».
Présentation de l'éditeur
Une formidable " paléo-fiction " pour percer le plus grand mystère de l'histoire de l'humanité : la disparition de l'Homme de Neandertal, il y a 30 000 ans.
Depuis sa découverte en 1856, la perception de l'Homme de Neandertal a bien changé, et l'on est passé d'un extrême à l'autre : d'un homme bestial, dénué de toute capacité cognitive, s'apparentant davantage au singe qu'à l'homme, s'est substituée l'image d'un homme idéal, écolo avant l'heure, pacifiste, solidaire vis-à-vis des membres les plus faibles de son groupe, soucieux d'enterrer ses morts, capable d'une pensée spirituelle voire symbolique. Le mythe du bon sauvage a remplacé celui du barbare à peine sorti de l'animalité.
Un mystère demeure : pourquoi, après avoir vécu 300 000 ans, finit-il par disparaître en seulement 10 000 ans, au moment même de sa cohabitation avec les Hommes modernes en Europe ?
Faut-il chercher une cause unique à sa disparition ou proposer un scénario multifactoriel ? L'homme moderne étant, de manière très vraisemblable, impliqué directement dans les causes de cette disparition, ne faut-il pas s'interroger aussi sur les raisons de son expansion sans limites ?
Pour répondre à toutes ces questions, Eric Pincas nous entraîne sur les traces de ce lointain ancêtre (les dernières recherches en paléo-génétique attestent de 1% à 4% de patrimoine génétique en commun entre Neandertal et les hommes actuels d'Eurasie). Dans quelles circonstances a-t-il été découvert ? Comment cet inconnu a-t-il été perçu par la communauté scientifique ? Mais surtout, comment vivaient ces hommes ? Pour le savoir, le lecteur traversera les méandres du passé, s'abandonnant aux visions de Mashbayar, un chaman en quête de vérité sur la destinée funeste de ce lointain parent. Pierre angulaire de cette enquête aux sources de l'Histoire, Mashbayar va entreprendre un voyage dans le temps, ouvrant les portes d'un monde disparu et d'une humanité qui fut pourtant voisine de la nôtre, invitant le lecteur à partager ses visions afin de comprendre pourquoi et comment l'homme de Neandertal a disparu.
Chaque hypothèse abordée (surmortalité infantile, dilution génétique au sein du génome de l'Homme moderne, génocide, épidémies, concurrence sur une même niche écologique et révolution culturelle manquée) sous forme de fiction fera l'objet d'un complément scientifique extrait d'entretiens avec les plus grands spécialistes : Marylène Patou-Mathis, Bruno Maureille, Jean-Jacques Hublin, Marcel Otte, Jean-Luc Voisin et Marie-Eva Geigl.
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