Renaud Camus

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À propos de Renaud Camus
Renaud Camus, écrivain, peintre, photographe, né en 1946 à Chamalières, diplômé en sciences politiques, en philosophie et en histoire du droit, formé littérairement auprès de Roland Barthes et de Louis Aragon, est l’auteur de plus de cent soixante ouvrages, publiés pour la plupart chez P.O.L, chez Fayard et maintenant aux Éditions du Château : volumes annuels de journal intime, romans, essais, élégies, églogues, dictionnaires, écrits sur l’art, écrits politiques, guides littéraires de voyage…
Animateur culturel du château de Plieux pendant une dizaine d’années (expositions Marcheschi, Leroy, Miró, Kounellis...), Renaud Camus est l’auteur de tableaux abstraits (Alephs, Enjambements, YHWH…) et figuratifs, ainsi que d’albums photographiques (Le Jour ni l’Heure, Châteaux, Payusages pré-posthumes…).
L’œuvre est traversée par la question du sens. Elle comporte des textes d’avant-garde : les "Églogues", conçues comme une réponse aux apories du Nouveau Roman, et les "Vaisseaux brûlés", un gigantesque hypertexte en perpétuel accroissement.
Les textes politiques s’ordonnancent autour du monumental "Du Sens", du "Petit Remplacement" et du "Grand Remplacement". Pour lutter contre l’industrialisation de l’homme et des paysages, contre le changement de peuple et la violence qu’il implique, l’auteur a fondé le parti de l’In-nocence (2002) et, avec Karim Ouchikh, le Conseil National de la Résistance Européenne (2017).
www.renaud-camus.net
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Livres de Renaud Camus
Si l’objectif poursuivi est l’égalité à tout prix, et l’assurance donnée à la majorité de la population que tout est fait pour qu’elle ne soit lésée en rien, culturellement, qu’elle ne subit aucune discrimination intellectuelle, que ses valeurs et ses goûts sont bien mis sur le même plan que ceux de la défunte “classe cultivée”, alors il faut dépouiller de leur privilège les privilégiés de la culture, déshériter les héritiers, défavoriser les favorisés pour les mettre à égalité avec les défavorisés.
Si en revanche l’objectif est la culture, les progrès de la civilisation, la diffusion de la connaissance et de l’amour de l’art au sein de la population dans son ensemble, en ce cas il faut mettre Bourdieu cul par-dessus tête, garder le tableau exact qu’il a dressé de la situation dans les salles de classe et faire exactement le contraire de ce qu’ont accompli ses disciples — il faut protéger par tous les moyens les héritiers comme étant le bien le plus précieux de la nation, tout faire pour renforcer et pour accroître leur héritage et veiller à ce qu’ils en fassent largement profiter autour d’eux, par capillarité.
La plaisanterie fameuse de Brecht est devenue pour nous une réalité. « Le changement c’est maintenant », promettait François Hollande : le changement de peuple, oui, c’est maintenant, et aussi le changement de civilisation qu’il implique nécessairement. Les socialistes ont suivi les conseils de Terra Nova et escompté du nouveau peuple et de ses voix, naïvement, la garantie d’être au pouvoir à jamais. Mais de cette substitution démographique les gouvernements de droite sont tous aussi responsables que la gauche, de même que le patronat et les intérêts mondialistes, qui ont besoin pour leurs affaires de l’“homme remplaçable”, désoriginé, déculturé, désaffilié, échangeable et délocalisable à merci.
« Le Grand Remplacement » était un recueil de conférences. L’auteur reprend ici les mêmes thèmes, les unifie, les réorchestre et les enrichit, en un essai d’une seule venue.
« Corbeaux » couvre les trois mois les plus intenses de “l’affaire Renaud Camus”. Sans se poser comme une “réponse”, ces pages d’une exceptionnelle tenue constituent un élément décisif du débat : elles donnent en effet à lire la manière dont cette crise fut vécue, de l’intérieur, au jour le jour, par le premier intéressé.
En 2002 est paru « Du Sens » aux éditions P.O.L., livre proposant « une discussion détaillée, point par point, ligne à ligne, de ce qui fut en son temps l’“affaire Renaud Camus” », et répondant sur le fond aux questions soulevées par “l’affaire”. Le même éditeur a publié en 2003 le journal complet de l’année 2000 sous le titre « K. 310 ».
Le journal de l’auteur est publié au jour le jour, à compter du 1er janvier 2013, sur son site Internet.
Le huitième volume de la collection des Demeures de l'esprit est le quatrième qui soit consacré à la France, en l'occurrence à son quart sud-est, constitué ici des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur .
Voltaire et Rousseau sont presque voisins, entre Ferney et les Charmettes. Mme de Sévigné trône au centre du dispositif, au sommet de la butte de Grignan, ce Versailles de la Provence. Cézanne n'était pas mal logé non plus, dans son joli Jas de Bouffan, si élégant qu'on prétendait naguère, à tort, semble-t-il, que ç'avait été la résidence du duc de Villars, le gouverneur de la province. Mais quand Renoir vient y voir son ami, il s'enfuit rapidement car il trouve que l'avarice règne dans la demeure. La vie était sans doute plus gaie aux Colettes, sa propre maison de Cagnes-sur-Mer. Et Picasso menait grand train à Vauvenargues, derrière la montagne Sainte-Victoire. Ce ne sont là, avec Fragonard, que les plus fameux des peintres dont ce volume nous fait franchir le seuil, parmi lesquels Réattu, Ravier, Hébert, Utrillo, Valadon, Mélik au château de Cabriès, auxquels on ajoutera le sculpteur Gilioli.
Un seul compositeur, mais de taille : Hector Berlioz à la Côte-Saint-André. Les inventeurs sont quatre, pourtant ils n'ont que deux maisons, celle des frères Lumière à Lyon, celle des frères Montgolfier dans l'Ardèche. Alexandra David-Néel entre ses voyages avait son port d'attache à Digne. Cependant nous sommes loin d'en avoir fini avec les écrivains et les poètes : Alphonse Daudet n'a jamais habité le moulin de Fontvieille mais son ami Mistral demeurait à Maillane, Jean Aicard à La Garde, près de Toulon, Henri Bosco à Lourmarin, Giono à Manosque et, si nous remontons dans le temps, Honoré d'Urfé en son château de La Bastie. Dans Hyères hivernait Paul Bourget, au Plantier de Costebelle, tandis que sur la butte voisine Marie-Laure de Noailles, moins connue pour ses livres que pour son rôle d'hôtesse, il est vrai, recevait au Clos Saint-Bernard, actuelle villa de Noailles, édifiée par Mallet-Stevens pour son mari et elle, tout ce qu'une génération ou deux ont pu compter d'artistes, de cinéastes, de photographes et d'écrivains.
Ah, et « Morcat », donc, est le journal de lécrivaindextrêmedroiteRenaudCamus pour l’année 2014.
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