Sylvain Tesson

OK
À propos de Sylvain Tesson
Écrivain, journaliste et grand voyageur, Sylvain Tesson est né en 1972. Après un tour du monde à vélo, il se passionne pour l’Asie centrale, qu’il parcourt inlassablement depuis 1997. Il s’est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L’axe du loup (Robert Laffont). De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié Une vie à coucher dehors (collection blanche, 2009, Folio n° 5142) et, avec Thomas Goisque et Bertrand de Miollis, Haute tension (Hors série Connaissance, 2009).
©cHelie.jpg
Les clients ont aussi acheté des articles de
Êtes-vous un auteur ?
Livres de Sylvain Tesson
— Qui est-ce ?
— La panthère des neiges. Une ombre magique !
— Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.
— C'est ce qu'elle fait croire. »
Sylvain Tesson, invité par le photographe animalier Vincent Munier, parcourt le Tibet oriental. Il apprend l’art de l’affût dans l’hiver et le silence. L’espoir et la tension affleurent. Et si la bête ne se montrait pas ?
192 pages
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.'
Sylvain Tesson.
" Sylvain Tesson nous offre à chaque livre un tout petit peu de sa merveilleuse et nécessaire énergie vagabonde. "Noir" est un livre sur la mort qui est un formidable hymne à la vie." François Busnel - La Grande Librairie
« Je n’aime pas la mort. Mais je sais ce que je lui dois. Sans elle, la vie serait synonyme de l’ennui. La mort nous interdit de prendre la vie à la légère. Ce n’est pas son moindre mérite. C’est pour cela que je dessine pendus & suicidés depuis trente ans. Pour me rappeler qu’au bout du chemin, il n’y aura pas la possibilité de remettre une pièce dans la machine.
J’ai couvert des centaines de feuilles. Sur les routes, dans les cabanes, à bord des bateaux, je griffonnais. J’ai cinquante ans aujourd’hui, la mort m’a plutôt épargné, preuve que ma méthode était la bonne.
Ces dessins ne trahissent aucun goût pour le macabre : Au contraire, les petits pendus de mes carnets me sourient et me serinent en latin (la mort parle toujours le latin) : memento mori. Souviens-toi que tu es mortel. Dans le brouhaha d’une vie en fête, dans le contentement de soi et dans le désordre de nos heures, on aurait tendance à l’oublier. C’est un tort. »
Sylvain Tesson
" Ni macabre, ni sordide, plutôt une ode à la vie." Anne Fulda- Le Figaro
" Sylvain Tesson célèbre avec talent et humour notre destin de mortel pour soigner nos âmes." Challenges
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."
Sylvain Tesson.
Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, recourt aux cabanes. Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l'enchantement.
Dans nos sociétés de communication, Sylvain Tesson en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux.
Ce Petit traité sur l'immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l'ordre établi.
Le journal de Sylvain Tesson oscille entre le Manuel d’Epictète et les pensées de Jules Renard. Il nous incite à jouir de l’instant, à ne rien attendre du lendemain et à s’extasier des manifestations du vivant : une branche dans le vent, le reflet de la lune. C’est la chose la plus difficile au monde que de reconnaître le bien-être dans ses expressions les plus humbles, de le nommer, le saisir, le chérir. Savoir qu’on est en vie, que cela ne durera pas, car tout passe et tout s’écoule.
Tout intéresse Sylvain Tesson. Sa panoplie littéraire enveloppe l’actualité la plus brûlante : Daech, les attentats, l’islam, le pape, la politique française mais aussi l’intemporel, la poésie, le spirituel. Humour et poésie sont les deux lignes de vie de Sylvain Tesson même quand il chute d’une toit et se retrouve hospitalisé pendant de longs mois à la Salpetrière : « Un fleuve bordé de saules pleureurs, est-ce une rivière de larmes ? »
Des fulgurances littéraires sur fond d'histoire et d'autodérision, Sylvain Tesson signe un grand texte.
Le lecteur, embarqué dans cette effraction du temps, enjambe les siècles, dans une épopée carnavalesque et réjouissante.
En octobre 1812, littéralement piégé dans Moscou en flammes, Napoléon replie la Grande Armée vers la France. Commence la retraite de Russie, l'une des plus tragiques épopées de l'histoire humaine. La retraite est une course à la mort, une marche des fous, une échappée d'enfer.
Deux cents ans plus tard, je décide de répéter l'itinéraire de l'armée agonisante, de ces cavaliers désarçonnés, de ces fantassins squelettiques, de ces hommes à plumets qui avaient préjugé de l'invincibilité de l'Aigle. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie. Pour l'aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l'Empereur arrivera le 15 XII 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux.
Le jour, les mains luisantes de cambouis, nous lisons les
Mémoires du général de Caulaincourt.
Le soir, nous nous assommons de vodka pour éloigner les fantômes.
Napoléon était-il un antéchrist qui précipita l'Europe dans l'abîme ou bien un visionnaire génial dont le seul tort fut de croire qu'il suffisait de vouloir pour triompher et que les contingences se pliaient toujours aux rêves ?
Mais très vite, nous devons abandonner ces questions métaphysiques car un cylindre vient de rendre l'âme, la nuit tombe sur la Biélorussie et trois foutus camions polonais sont déjà en travers de la route.
Au bout de ma route, j'aurai relié trois mers, abattant le même trajet que celui d'une larme d'or noir de la haute Asie convoyée à travers steppes et monts pour que le monde poursuive sa marche folle. Profitant de cette traversée de terres à hautes valeurs pétrolifère, je consacrerai mon temps d'avancée solitaire à réfléchir au mystère de l'énergie.
Celle que nous extrayons des strates de la géologie mais aussi celle qui attend son heure au plus profond de nous. Pétrole et force vitale procèdent du même principe : l'être humain recèle un gisement d'énergie que des forages propices peuvent faire jaillir.
Pourquoi nos ressorts nous poussent-ils à l'agitation au lieu de nous convertir à la sagesse zen ? » S.T.
- ←Page précédente
- 1
- 2
- 3
- 4
- Page suivante→