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Une femme à Berlin: Journal 20 avril-22 juin 1945 Poche – 17 janvier 2008
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- ISBN-102070349497
- ISBN-13978-2070349494
- ÉditeurFolio
- Date de publication17 janvier 2008
- LangueFrançais
- Dimensions11 x 1.6 x 17.8 cm
- Nombre de pages de l'édition imprimée400 pages
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Description du produit
Quatrième de couverture
Détails sur le produit
- Éditeur : Folio (17 janvier 2008)
- Langue : Français
- Poche : 400 pages
- ISBN-10 : 2070349497
- ISBN-13 : 978-2070349494
- Poids de l'article : 204 g
- Dimensions : 11 x 1.6 x 17.8 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 55,923 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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Commenté en France le 3 décembre 2017
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Cette femme, cultivée ( travaille dans l’édition ) et qui a beaucoup voyagé en Europe, écrit comme elle le dit pour survivre à toutes les épreuves qu’elle traverse.
On retrouve cette nécessité dans les témoignages d’écrivains qui ont vu la mort les frôler dans les camps de concentration pendant la 2nde Guerre Mondiale .
Comme a pu le dire “ Jorge Semprun “ dans “ L’écriture ou la vie “ il faut écrire pour ne pas mourir “ . Jorge Semprun montre dans ce texte que l'homme ne se réduit pas à son corps, à ses fonctions biologiques, mais qu'il se définit essentiellement par sa dimension spirituelle.
L’écriture permet à cette auteure inconnue de réfléchir et de retrouver une dimension humaine. En écrivant elle reste une créature pensante et spirituelle en dépit de tout.
Le reste de son temps physique , c’est pour survivre, à la faim , à la peur et aux coups et viols des assaillants russes. Toute son énergie n’est plus consacrée qu’à cela, parcourir Berlin chaque jour pour trouver un peu de nourriture ( à base de pommes de terre presque pourries ou de beurre rance souvent ) . Ses instincts primaires sont les seuls à fonctionner pendant ce temps là .
Et puis il y a la pause , l’évasion et la respiration de l’ écriture qui permet de rester “debout “ dans sa tête, de continuer à penser comme un être humain ordinaire . “ J’écris tout ce qui se bouscule dans ma tête et mon cœur … “ page 103 .
“ Je m’étonne moi-même de l’obstination avec laquelle je veux fixer ce temps intemporel “ page 213 .
“ Résister consiste à continuer à être “ Comme dans l'avant-propos de “ L'espèce humaine “ de “ Robert Antelme “ .
Elle reste tout le temps lucide car il faut survivre à tout prix : dans un 1 er temps se protéger des bombes qui pleuvent régulièrement sur son immeuble puis trouver à manger chaque jour et enfin essayer d’échapper aux russes qui cherchent des femmes .
Ce témoignage important et poignant nous emporte et nous vivons Berlin au jour le jour avec l’ auteure , accompagnés de la peur et de la faim omniprésentes .Nous souffrons avec elle .
Ce journal se rapproche d' autres récits d’ hommes et de femmes plongés dans l’enfer de la guerre ou dans l’horreur des camps d’extermination, “ Zalmen Gradowski “ “ Au cœur de l’ enfer “ par exemple .
Bien sûr ici on est du côté de l’oppresseur dans cette guerre mais on s’aperçoit que la souffrance est la même pour tous les civils, dés que le conflit est à leur porte .
La guerre est la pire des choses pour l’ humanité !
D'abord les bombes. Pour étourdir, terrifier, réduire les courages et les forces. Puis vient l'accalmie pendant laquelle on se recompte et on s'échange les pires rumeurs. Les femmes parlent des viols, les vieillards des combats et des victoires à venir, un espoir insensé.
Puis la ligne de front s'arrête devant l'immeuble. Pour quelques heures avant de reculer encore, avant de disparaître au coin. La patrie s'éloigne de son peuple, les derniers hommes valides, armés, ont maintenant disparu.
Les premiers soldats ennemis apparaissent. Ce ne sont pas les barbares des rumeurs. Ils ont forme humaine. Ils sourient, ils sont aimables, il y a de l'ordre. Peut-être que tout ira bien.
Plus aucune bombe, c'est le calme. L'ennemi n'a plus d'ennemi et se détend. Les hommes cherchent à se distraire. Les caves sont pleines de schnaps.
Les rumeurs étaient vraies.
Celles qui ne trouvent à se cacher y passent. Chaque jour, chaque nuit. Alors la seule solution pour celle qui n'a pu se cacher est de se trouver un chef de meute, un gradé qui n'aime pas partager. Supporter, puisqu'il faut de toute façon subir. Mais choisir ce que l'on va subir.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, se convainc la narratrice. L'assertion n'est vraie que pour le fort. Est-elle plus forte, celle qui «hérite» de plusieurs dizaines de soudards d'affilé ? Est-il plus fort le mari qui aura laissé violenter son épouse, parce que résister, c'est être tué, sans que cette conséquence n'ait la moindre influence sur le déroulement de la cause ?
«Pour la première fois depuis longtemps, j'ai entendu des hommes allemands élever la voix et les ai vus se démener énergiquement. Ils avaient l'air de vrais hommes... ou, tout au moins, de ce que l'on désignait jadis par ce nom. », p. 236.
C'était à Berlin, c'était à Constantinople ou à Sarajevo. Demain ce sera ici.
« Nous qui n'appartenons à aucune Eglise, nous souffrons dans la solitude de nos ténèbres. L'avenir s'étale devant nous comme une chape de plomb. Je résiste, tente de maintenir la petite flamme en moi. Pourquoi ? A quoi bon ? Quel est le but de mon existence ? Je me sens désespérément seule, avec mon fardeau. », p. 338.
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