On a beau aimer beaucoup des films de Christian-Jaque, rien ou presque à sauver de cette réalisation hybride et poussive, sortie en 1943. L'homme, prolifique, a déjà signé des oeuvres délicieuses dans des genres très différents : "François Premier" (1937), "Les Disparus de saint-Agil" (1938), "Ernest le rebelle" (id), "L'Enfer des anges" (1941) ou "L'assassinat du Père Noël" (id) quand il adapte ici Pierre Mac Orlan, dans une sorte de resucée mollassonne de "Le Quai des brumes" (Carné, 1938), la poésie en moins.
Cela ne manque pourtant pas d'accessoires : un train, des trains, des travellings, des "trainvellings", un port de mer, des marins louches dans un décor de carton pâte, un Chinois débridé dans le genre super fourbe, un malfrat manipulateur, une blonde toxique mais finalement bonne fille, un béjaune qui s'enflamme, la pluie qui tombe, des flaques qu'on enjambe (hopla!), une sirène de brume, l'inévitable phare qui luit dans la nuit, des coups de feu qui claquent...toute une panoplie déjà vue, déjà démodée. Cela commence, plutôt bien d'ailleurs, comme un film noir mais s'égare vite en une tragicomédie sentimentale, s'achevant d'une manière aussi tragique que grandiloquente. Nous sommes en bord d'océan et c'est un naufrage.
Circonstance aggravante (car ce n'est ni mal filmé, ni mal photographié) : des dialogues insupportables dus à Marc-Gilbert Saujavon qui empile les "bons mots" ad nauseam. C'est clinquant plus que brillant ("Quel brave homme, le hasard!") : on dirait du Jeanson sous amphétamines. Tout cela sonne faux--partition bavarde, sur-écrite, prétentiarde.
Reste l'interprétation, inégale. Simone Renant (l'épouse du réalisateur à cette époque) n'est pas mal du tout. Fort jolie blonde, élégante, tête droite et bonne diction, elle sera inoubliable dans "Quai des orfèvres" (Clouzot, 1947). Ici, elle semble doublée pour sa chanson. Une nouvelle fois chanteuse de beuglant, on la retrouvera quinze ans plus tard sur d'autres rives dans le trépidant "L'Homme de Rio" (P. de Broca, 1963). Paul Bernard manque un peu d'envergure et de démesure dans son genre satanique, flingue en pogne. Il faudra attendre "Les Maudits" (Clément, 1947) pour qu'il exprime toute sa veule noirceur. Lucien Coëdel est assez convaincant dans un rôle à la Préjean. Jean Brochard joue bien, comme toujours. Ce ponte du cinéma pétainiste (avec son acolyte, le délateur et antisémite Léonce Corne, ici absent) continuera benoîtement sa carrière après-guerre. Louis Salou (surtout acteur de théâtre) est ici excellent, qui s'enfile demis sur demis, adepte de la pression, comme un autre commissaire inventé par Simenon. Chef flic avec chapeau melon et parapluie à manche de corne, il a fière allure et comme un faux air de Destin (voir le personnage de Panama dans le sus cité "Le Quai des brumes), rôle que portera au pinacle le taiseux Jean Vilar ("Les Portes de la nuit", Carné, 1946). Louis Salou, noble figure et future victime du terrifiant Lacenaire dans "Les Enfants du paradis" (Carné, 1945)...acteur trop rare sur grand écran, suicidé en 48.
Reste un cas : Jean Marais en jeune premier, tout auréolé de sa blondeur peroxydée et du triomphe de "L'Eternel retour"(Delannoy) qui venait de casser la baraque. J'ai beau avoir sincèrement pour lui autant d'admiration que de sympathie, il est extrêmement mauvais. C'est Jean Mauvais...si l'on me pardonne ce jeu de mots laids qui m'aurait à l'époque valu de sa part un poing dans la gueule (cf la correction infligée à l'infâme Laubreaux, critique collabo, pro-nazi et homophobe, anecdote reprise par Truffaut dans "Le dernier métro", 1980). Je le préfère décidément quelques années plus tard, athlétique et chevaleresque, dans une ribambelle d'amusants films de cape et d'épée ou dans les plaisants Fantômas devant lesquels seuls les snobs font la fine bouche.
A signaler, une séquence dans une boîte avec une espèce de Joséphine Baker aussi endiablée que peu vêtue. Citation : "le noir lui va bien...rassurez-vous, la chanteuse est blanche!" Autre pépite raciste qui ne choquait manifestement pas sous l'Occupation, cette remarque sur l'Asiatique-syndicaliste-du-crime : "c'est une race qui ne pardonne pas facilement".
NB : Christian-Jaque aura une longue carrière qui finira par de la télévision. Au cinéma, citons quelques titres qui valent vraiment le détour : "Un revenant" (1946, avec un Jouvet impérial et cruel) , "Fanfan la tulipe"(1952), chef d'oeuvre français du film d'actions en costumes où le survitaminé Gérard Philipe se montre l'égal d'un Douglas Fairbanks ou d'Errol Flynn face à un Noël Roquevert plus scrogneugneu que jamais. Il y a aussi "Adorables créatures" (1952), film beaucoup moins connu, fantaisie assez subtile à redécouvrir!
En bonus, un Jean Mariais vieillard, toujours beau comme un dieu et fourmillant d'anecdotes cocasses. Cet homme délicieux était un modeste. J'eus le plaisir de le rencontrer.
PS : ce "Voyage sans espoir" est en fait un remake d'un Augusto Genina de 1931, tourné en deux versions (français et allemand) connu sous les titres de "Les Amours de minuit", "Les amants de minuit" et "Mitternachtsliebe". Le producteur était déjà Richebé que Jeanson avait surnommé "Pauvre C.."
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Voyage sans Espoir
Jean Marais
(Acteur),
Simone Renant
(Acteur),
Christian-Jaque
(Réalisateur)
&
0
plus Classé: Tous publics Format : DVD
IMDb6.8/10.0
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Description du produit
Film remastérisé HD
Son restauré
Détails sur le produit
- Rapport de forme : 1.33:1
- Classé : Tous publics
- Dimensions du colis : 18.03 x 13.76 x 1.48 cm; 100 grammes
- Référence constructeur : 3475001013972
- Réalisateur : Christian-Jaque
- Format : PAL, Noir et blanc, Plein écran
- Durée : 1 heure et 29 minutes
- Date de sortie : 3 décembre 2008
- Acteurs : Jean Marais, Simone Renant, Paul Bernard, Lucien Coëdel, Jean Brochard
- Doublé : : Français
- Langue : Français (Dolby Digital 2.0 Mono)
- Studio : M6 Vidéo
- ASIN : B001E08TYY
- Pays d'origine : France
- Nombre de disques : 1
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 35,333 en DVD et Blu-ray (Voir les 100 premiers en DVD et Blu-ray)
- 11,663 en Drame et émotion
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5,0 sur 5 étoiles
Très bon film, mais DVD abîmé.
Commenté en France le 17 novembre 2018
Les cinq étoiles sont pour le film. Une vraie belle découverte que ce film 'noir’ de 1943, tout y est très travaillé, de la photographie aux dialogues. Je crois que c’est la première fois que je vois Simone Renant dans un premier rôle et du moins différent de celui de Dora dans Quai des Orfèvres. Elle y excelle et pousse même la chansonnette. Jean Marais est Jean Marais, et c’est comme cela qu’on l’aime! J’ai beaucoup apprécié son interview «Hommage à Jean Marais» datant de 1997 dans les bonus. Les autres acteurs sont impeccables aussi dans leurs rôles.Seulement voilà. J’ai reçu un DVD non fixé sur son support et complètement rayé en surface c’est honteux. C’est magie que mon lecteur le lise. Sur 3 lectures, il a lu une scène de façon saccadée (une seule fois) et je ne sais si mon futur lecteur de Blu-ray saura le lire, je vais devoir le retourner. On n’envoie pas un DVD lorsque ça fait CLAC-CLAC dans la boîte !!
Commenté en France le 17 novembre 2018
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Commenté en France 🇫🇷 le 22 février 2019
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Commenté en France 🇫🇷 le 16 avril 2017
Ce commentaire porte sur la version remastérisée HD (avec son restauré) de ce film de Christian-Jaque tourné en pleine Occupation (1943). L'image y est d'une grande qualité et le son parfaitement audible du début à la fin.
C'est un film noir, typique de son époque, avec tous les codes inhérents au genre : le voyou violent, le cœur sincère non aimé en retour, le jeune premier attachant parce que beau et fragile à la fois, le destin implacable et... la femme fatale.
Le voyou manipulateur est campé par un impeccable Paul Bernard (Pattes blanches, Lumière d'été), l'homme au grand cœur est interprété avec brio par Lucien Coëdel (un acteur magnifique que j'ai découvert à cette occasion), le jeune premier est joué par Jean Marais (avec qui j'ai parfois du mal mais qui, là, tient parfaitement sa place, comme me l'avait promis Roger Dominique dans son brillant commentaire...) et la femme fatale est Simone Renant.
Épouse au moment du tournage de Christian-Jaque, elle est sublimement filmée. On ne retient trop souvent d'elle que sa prestation solaire de photographe lesbienne éconduite dans Quai des orfèvres de Clouzot (1947) et, rien que pour cela, ce Voyage sans espoir mérite clairement le détour. Elle est belle, poignante et même rayonnante dans ce mélange de réalisme poétique français et de film noir américain.
Un mot de l'histoire pour finir. Un taulard évadé et donc en cavale croise par hasard la route d'un jeune homme apparemment "plein aux as". Il charge sa maîtresse de séduire le pigeon avant de le détrousser afin de pouvoir se refaire en Amérique latine où il compte se rendre à bord d'un cargo commandé par un capitaine au grand cœur. Les trois hommes ont en commun d'aimer Marie-Ange... Le tout sous le regard de policiers improbables rappelant soit le professeur Tournesol (impayable Louis Salou), soit un des Dupont (ou Dupond, fabuleux Jean Brochard).
Une véritable réussite, un drame total et proche de la perfection, servi par des comédiens magnifiques.
C'est un film noir, typique de son époque, avec tous les codes inhérents au genre : le voyou violent, le cœur sincère non aimé en retour, le jeune premier attachant parce que beau et fragile à la fois, le destin implacable et... la femme fatale.
Le voyou manipulateur est campé par un impeccable Paul Bernard (Pattes blanches, Lumière d'été), l'homme au grand cœur est interprété avec brio par Lucien Coëdel (un acteur magnifique que j'ai découvert à cette occasion), le jeune premier est joué par Jean Marais (avec qui j'ai parfois du mal mais qui, là, tient parfaitement sa place, comme me l'avait promis Roger Dominique dans son brillant commentaire...) et la femme fatale est Simone Renant.
Épouse au moment du tournage de Christian-Jaque, elle est sublimement filmée. On ne retient trop souvent d'elle que sa prestation solaire de photographe lesbienne éconduite dans Quai des orfèvres de Clouzot (1947) et, rien que pour cela, ce Voyage sans espoir mérite clairement le détour. Elle est belle, poignante et même rayonnante dans ce mélange de réalisme poétique français et de film noir américain.
Un mot de l'histoire pour finir. Un taulard évadé et donc en cavale croise par hasard la route d'un jeune homme apparemment "plein aux as". Il charge sa maîtresse de séduire le pigeon avant de le détrousser afin de pouvoir se refaire en Amérique latine où il compte se rendre à bord d'un cargo commandé par un capitaine au grand cœur. Les trois hommes ont en commun d'aimer Marie-Ange... Le tout sous le regard de policiers improbables rappelant soit le professeur Tournesol (impayable Louis Salou), soit un des Dupont (ou Dupond, fabuleux Jean Brochard).
Une véritable réussite, un drame total et proche de la perfection, servi par des comédiens magnifiques.
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Commenté en France 🇫🇷 le 17 novembre 2018
Les cinq étoiles sont pour le film. Une vraie belle découverte que ce film 'noir’ de 1943, tout y est très travaillé, de la photographie aux dialogues. Je crois que c’est la première fois que je vois Simone Renant dans un premier rôle et du moins différent de celui de Dora dans Quai des Orfèvres. Elle y excelle et pousse même la chansonnette. Jean Marais est Jean Marais, et c’est comme cela qu’on l’aime! J’ai beaucoup apprécié son interview «Hommage à Jean Marais» datant de 1997 dans les bonus. Les autres acteurs sont impeccables aussi dans leurs rôles.
Seulement voilà. J’ai reçu un DVD non fixé sur son support et complètement rayé en surface c’est honteux. C’est magie que mon lecteur le lise. Sur 3 lectures, il a lu une scène de façon saccadée (une seule fois) et je ne sais si mon futur lecteur de Blu-ray saura le lire, je vais devoir le retourner. On n’envoie pas un DVD lorsque ça fait CLAC-CLAC dans la boîte !!
Seulement voilà. J’ai reçu un DVD non fixé sur son support et complètement rayé en surface c’est honteux. C’est magie que mon lecteur le lise. Sur 3 lectures, il a lu une scène de façon saccadée (une seule fois) et je ne sais si mon futur lecteur de Blu-ray saura le lire, je vais devoir le retourner. On n’envoie pas un DVD lorsque ça fait CLAC-CLAC dans la boîte !!

Les cinq étoiles sont pour le film. Une vraie belle découverte que ce film 'noir’ de 1943, tout y est très travaillé, de la photographie aux dialogues. Je crois que c’est la première fois que je vois Simone Renant dans un premier rôle et du moins différent de celui de Dora dans Quai des Orfèvres. Elle y excelle et pousse même la chansonnette. Jean Marais est Jean Marais, et c’est comme cela qu’on l’aime! J’ai beaucoup apprécié son interview «Hommage à Jean Marais» datant de 1997 dans les bonus. Les autres acteurs sont impeccables aussi dans leurs rôles.
Seulement voilà. J’ai reçu un DVD non fixé sur son support et complètement rayé en surface c’est honteux. C’est magie que mon lecteur le lise. Sur 3 lectures, il a lu une scène de façon saccadée (une seule fois) et je ne sais si mon futur lecteur de Blu-ray saura le lire, je vais devoir le retourner. On n’envoie pas un DVD lorsque ça fait CLAC-CLAC dans la boîte !!
Seulement voilà. J’ai reçu un DVD non fixé sur son support et complètement rayé en surface c’est honteux. C’est magie que mon lecteur le lise. Sur 3 lectures, il a lu une scène de façon saccadée (une seule fois) et je ne sais si mon futur lecteur de Blu-ray saura le lire, je vais devoir le retourner. On n’envoie pas un DVD lorsque ça fait CLAC-CLAC dans la boîte !!
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2 personnes ont trouvé cela utile
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Commenté en France 🇫🇷 le 5 novembre 2021
bon film
Commenté en France 🇫🇷 le 19 mars 2021
Très agréable de voir ces vieux films avec de très bons acteurs. dvd neuf, bien emballé.
Commenté en France 🇫🇷 le 30 juillet 2019
Très bien !
Commenté en France 🇫🇷 le 5 septembre 2017
Trés belle histoire portée par des artistes au début de leur gloire.Film pas trés connu mais qui mériterait maintenant de faire connaitre au grand public.
2 personnes ont trouvé cela utile
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Commenté en France 🇫🇷 le 24 avril 2009
La fin des années 30 vit le cinéma français produire quelques fleurons du réalisme poétique (cf les films de Carné, Duvivier, certains Renoir, etc...). Ce film, adapté d'un texte de Pierre Mac Orlan, se situe dans le droit fil de ces oeuvres antérieures. L'histoire est pessimiste à souhait, la photo expressionniste, le machiavélique Paul Bernard succède à Jules Berry ou à Michel Simon dans les mauvais rôles, Christian-Jaque démontre une fois de plus qu'il est un cinéaste brillant...Un film, produit sous l'Occupation, à redécouvrir absolument par les amateurs de ce type de cinéma.
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