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Les cavaliers Poche – 23 avril 1982
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- ISBN-102070373738
- ISBN-13978-2070373734
- ÉditeurFOLIO
- Date de publication23 avril 1982
- LangueAnglais
- Dimensions11 x 2.5 x 17.5 cm
- Nombre de pages de l'édition imprimée590 pages
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Description du produit
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Quatrième de couverture
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : FOLIO (23 avril 1982)
- Langue : Anglais
- Poche : 590 pages
- ISBN-10 : 2070373738
- ISBN-13 : 978-2070373734
- Poids de l'article : 318 g
- Dimensions : 11 x 2.5 x 17.5 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 65,123 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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Roman d’aventure consacré à l’Afghanistan et au jeu du bouzkachi, « Les Cavaliers » fut publié en 1967. Cette magnifique fresque romanesque dont l’action se déroule dans les années 1950, une véritable épopée, impose une galerie de personnages charismatiques et des paysages à couper le souffle, admirablement décrits par l’auteur, sans oublier la place prépondérante des chevaux qui dans sa globalité occupe le rôle d’un personnage à part entière.
Le personnage de Guardi Guedj qui ne pèse pas plus qu’une caille occupe les premières pages et revient tout au long du roman comme un repère : son grand âge, sa sagesse et sa mémoire en ont fait l’Aïeul de tout le monde. Nous sommes alors au cœur du massif auguste et monstrueux de l’Hindou Kouch, à la passe de Chibar située à 3500 m d’altitude, seule trouée qui permet le passage entre le nord et le sud du pays et permet le trafic.
Est annoncée la tenue du premier bouzkachi organisé par le roi Zaher Chah à Bagrami près de Kaboul. Le bouzkachi est un jeu équestre dont l’origine remonte au temps de Gengis Khan. S’il n’est pas toujours mortel, il est cependant dangereux.
Les préparatifs pour le bouzkachi du roi débutent dans la province steppeuse de Maïmana et nous font connaître le célèbre Toursène, vieux cavalier tchopendoz, chef des écuries qui fournit le maître de la province Osman Bay en chevaux de grande qualité. Toursène est un personnage exigeant, taciturne, cruel parfois avec son batcha (serviteur) Rahim, il réserve le meilleur cheval Jehol pour son fils Ouroz. Si Ouroz gagne le bouzkachi, Jehol sera à lui. Sa volonté de gloire est le moteur de sa soif de victoire. Il en a besoin autant que du pain et de l’eau. Il ne joue par pour jouer, il joue pour gagner.
Ce premier bouzkachi est un grand moment et la description que Kessel en fait est somptueuse et haletante. Rien ne se passe comme prévu pour Toursène et Ouroz.
Le retour de Ouroz et Mokkhi son palefrenier vers Maïmana est un autre moment majeur du roman avec des rencontres, des pièges, des trahisons. Une véritable marche en enfer.
Un souffle épique anime toutes les pages magnifiques de ce roman au style éblouissant et coloré. « De la mer Caspienne jusqu’aux passes de l’Inde, et de siècle en siècle, ces vers illustres on les chantait, on les récitait sous les arches des bazars comme dans les tournois subtils des lettrés, au foyer des familles, autour des feux de camp. Ils étaient le patrimoine commun du savant, du chanteur ambulant, du berger le plus fruste. Et des femmes, au creux des hameaux perdus dans les montagnes, savaient par cœur des épopées immenses. »
Au pays du bouzkachi, le cheval est roi et « un beau cheval, comme une belle femme, appartient de droit, à celui qui le mieux sait l’aimer. »
Une aventure humaine belle est féroce, avec des personnages fiers aux traditions ancestrales violentes et ne faisant aucune concession, aventure troublée par l’arrivée de Zéré, une femme cauteleuse et envieuse, qui rend les hommes fous. Un des chefs d’œuvre de Joseph Kessel qui nous fait découvrir un Afghanistan pittoresque et paisible que l’auteur parcourut en 1956 et qui n’existe plus.
Parmi les coutumes héritées des mongols, le Bouzkachi, jeu mêlant l’adresse et la force, où une cinquantaine de cavaliers d’élite (les tchopendoz) s’affrontent pour s’emparer du cadavre d’une chèvre, lui faire faire le tour d’un terrain qui peut être sans limite, et être celui qui dépose la carcasse au centre du cercle de jeu.
Récit de l’orgueil comme moteur et aveuglement pour deux maîtres tchopendoz, un père et son fils, à la fois éloignés et rapprochés par la fierté qui les consume, orgueil qui va amener le fils à entreprendre un effroyable voyage à travers les montagnes afghanes pour laver son honneur.
Récit aussi d’un monde presque disparu et difficile à imaginer maintenant derrière les guerres civiles afghanes, dont le vieux Guardi Guedj, « l’aïeul de tout le monde », est l’un des derniers témoins vivants :
« Un singulier frisson effleura la peau de Guardi Guedj aux creux de mille rides. Quand il s’était appliqué à retrouver la berceuse, il avait seulement voulu la transmettre au mieux de ses moyens. A présent qu’elle revenait à lui, juste, fraîche, neuve et naïve, il lui semblait que, ayant lancé en l’air au hasard une poignée de cailloux, il les entendait tout à coup rouler dans les gouffres du temps. Et leur chute faisait lever aux entrailles du puits mystérieux les bruits et les souffles que son onde noire avait recueilli depuis toujours et à jamais. »
A tout cela, s'ajoutent les très personnelles conditions de ma lecture : un tour d'Islande, seul, sous tente. Il aura fallu me retenir pour ne pas terminer trop rapidement l'unique livre de mon sac à dos !
PS : du même auteur, je vous recommande chaudement "Fortune Carrée"...
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