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Les Origines du populisme: Enquête sur un schisme politique et social Broché – Livre grand format, 29 août 2019
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Le populisme est le produit de deux secousses telluriques. Premier séisme : la montée d’un immense ressentiment contre les partis et les institutions politiques. Face à l’échec de la droite et de la gauche à contenir les excès du capitalisme, la radicalité « anti-système » a brisé les compromis que l’un et l’autre camps étaient parvenus à édifier. Deuxième séisme : la fin de la société de classes, au profit d’une société d’individus pensant leur position sociale en termes subjectifs. Une nouvelle polarité en résulte, qui sépare les « confiants » des « méfiants » envers autrui. La droite populiste surgit au croisement d’une double méfiance – à l’égard des institutions politiques et à l’égard de la société. Elle prospère sur le désenchantement démocratique, tout en renouvelant le clivage gauche-droite. Fondé sur des données inédites, cet ouvrage se révèle essentiel pour comprendre le présent et l’avenir des sociétés démocratiques.
Doyen de l’École d’affaires publiques, Yann Algan est professeur d’économie à Sciences Po. Économiste, Elizabeth Beasley est chercheuse au CEPREMAP. Daniel Cohen est directeur du département d’économie de l’École normale supérieure et professeur à l’École d’Économie de Paris. Martial Foucault est directeur du CEVIPOF, professeur à Sciences Po.
- ISBN-102021428583
- ISBN-13978-2021428582
- ÉditeurSEUIL
- Date de publication29 août 2019
- LangueFrançais
- Dimensions14.2 x 1.9 x 20.6 cm
- Nombre de pages de l'édition imprimée208 pages
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- Éditeur : SEUIL (29 août 2019)
- Langue : Français
- Broché : 208 pages
- ISBN-10 : 2021428583
- ISBN-13 : 978-2021428582
- Poids de l'article : 299 g
- Dimensions : 14.2 x 1.9 x 20.6 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 179,002 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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Laurent Binet excelle à réécrire l’histoire. Ici, Christophe Colomb a échoué dans sa quête de Cipango et s’est laissé massacrer par les autochtones, mais les Incas, puis les Mexicains ont récupéré ses caravelles, fait le chemin en sens inverse et ont conquis ce qu’ils appellent le « nouveau monde » et qui est notre vieille civilisation judéo-chrétienne, ses luttes pour l'Empire, ses inégalités, ses turpitudes religieuses, son esclavagisme et aussi sa culture incarnée par ses peintres et les sculpteurs de la Renaissance italienne.
Le propos est redoutable et laisse à réfléchir. Nourri d’une foule de références : en vrac Tintin et "Le Temple du soleil", « La conquête des îles de la terre ferme » d’Alexis Jenni, le stratagème esquissé de l’utilisation du Cid mort ficelé sur son cheval lors du siège de Valencia, ou encore « La part de l’Autre » d’Eric-Emmanuel Schmitt qui imagine la vie d’Adolf H. qui aurait été admis aux Beaux-Arts. Je n’ai pas déchiffré tous les clins d’œil – sauf l’allusion au puissant géant TaÏnos aux yeux noirs nommé Chalco Chimac …
« La sagesse d’un païen, s’il est guidé par Dieu quand bien même à son insu, peut faire davantage pour l’humanité qu’un chrétien assoiffé de sang. » Ces Incas s’avèrent bien plus tolérants que les européens du XVIème siècle, mais finalement, c’est leur culte du Soleil qui convertira toutes les populations. Transposons un instant et imaginons les ravages de la conquête par les aventuriers hispaniques des civilisations raffinées que nous qualifions aujourd’hui de « précolombiennes ».
C’est donc un texte jubilatoire, qu’apprécieront beaucoup ceux qui s’intéressent à l’histoire du développement des courants commerciaux à partir des Grandes découvertes puisqu’en définitive, tout comme dans l’histoire « vraie », c’est le commerce transocéanique qui transforme le monde, dans quelque sens qu’il s’établisse : le vin, les armes, les tableaux dans un sens, l’or et l’argent, le salpêtre, les pommes de terre, les tomates et le maïs, la coca dans l’autre.
Selon moi, ce n'est pas le meilleur des romans de l'auteur mais il se laisse lire avec plaisir jusqu'à la fin. Et après tout, et si cela s’était passé ainsi ? Ne serait-ce pas aussi une réfutation pleine d'humour de la fumeuse théorie du grand remplacement ?
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