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![La peau du monstre par [Stella Tanagra]](https://m.media-amazon.com/images/I/41MCyomiShL._SY346_.jpg)
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La peau du monstre Format Kindle
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Et si nous franchissions la frontière qui à la fois nous lie et nous sépare du monstre ?
Au fil de ce recueil, l'auteur dissèque les différentes peaux du monstre, de transfigurations en métamorphoses, lui rendant tantôt son humanité ou sa bestialité, révélant aussi bien sa suprématie que ses bassesses.
Quelle que soit sa forme, la monstruosité de l’Homme se donne en représentation là où vous ne la soupçonneriez peut-être pas... C'est ce que vous découvrirez dans ce livre hors normes.
- LangueFrançais
- ÉditeurIS Edition
- Date de publication27 mars 2020
- Taille du fichier597 KB
Description du produit
Biographie de l'auteur
Un fort sentiment de décalage anime Stella TANAGRA depuis toujours : étrangère aux convenances sociales ; montrée du doigt comme un monstre sauvage loin de se conformer.
Cette vie de spécimen a éclairé son chemin d'auteur par-delà des sentiers battus pour mieux emprunter des passages interdits. Pendant plus d'une décennie, de son adolescence à ce jour, ses seules échappatoires ont été de vivre secrètement ses expériences et de trouver refuge dans l'écriture.
La nature (in)humaine est inlassablement au coeur de ses projets littéraires dans lesquels la corporalité, l'intime et le rapport à l'autre ne cessent d'être bousculés.
Auteure prolifique, Stella Tanagra a déjà publié :
« Sexe cité » (IS Edition)
« Sexe primé » (Tabou Editions)
« Les dessous de l'innocence » (Tabou Editions)
« La peau du monstre » (IS Edition).
--Ce texte fait référence à l'édition paperback.Détails sur le produit
- ASIN : B08667ST4D
- Éditeur : IS Edition; 1er édition (27 mars 2020)
- Langue : Français
- Taille du fichier : 597 KB
- Synthèse vocale : Activée
- Lecteur d’écran : Pris en charge
- Confort de lecture : Activé
- Word Wise : Non activé
- Pense-bêtes : Sur Kindle Scribe
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 120 pages
- Commentaires client :
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Commenté en France le 23 juillet 2020
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Meilleures évaluations
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Dans « Naïve orgie », nous suivons l’escapade d’un jeune enfant qui va nous conduire au cœur d’une scène horrible et sanglante. L’autrice nous fait vivre chaque découverte de l’enfant et ses pensées innocentes pour nous conduire vers un final glaçant quand nous découvrons la réalité de la scène vécue et ce qui s’est passé. Une nouvelle qui nous refroidit totalement et qui se dévore !
Dans «L’âme de rasoir », une mystérieuse personne s’en prend à des jeunes gens dans la rue pour leur tatouer des lettres sur les poignets avec une lame de rasoir. Qui est-elle ? Pourquoi fait-elle ça ? L’autrice nous emmène au cœur d’une sombre affaire qui nous révélera une vérité terrifiante et touchante en même temps, où le besoin d’être reconnu pour soi-même devient plus fort que tout ! Cette nouvelle est palpitante et j’ai adoré les révélations que je n’ai pas du tout vues venir et qui m’ont émues.
« Un plat qui se mange froid ? » est encore une nouvelle glaçante qui nous fait vivre une preuve d’amour d’un fils à sa mère tout simplement horrible et qui les plongera dans un échange glaçant et très sombre. Il y a de quoi frissonner à la fin et craindre le pire pour la suite pour ces personnages… L’autrice éveille de nombreuses questions en nous, en nous donnant envie d’en savoir plus, tout en craignant un peu ce que nous allons découvrir.
Dans « Ventrue », nous découvrons une héroïne qui a vécu une perte douloureuse et qui ne peut supporter qu’une collègue ait la chance qu’elle n’a pas eue. C’est alors que le drame va survenir… Cette nouvelle nous rappelle à quel point vivre un tel événement est douloureux et marque profondément. Ce genre de deuil est loin d’être facile à faire et à vivre…
Dans « Barathre », l’histoire nous plonge dans une famille dont un des membres ne peut s’empêcher de voler des choses à ses proches. Mais tout cela pourrait bien prendre une tournure inattendue et glaçante, de quoi donner un autre sens aux événements… L’autrice nous réserve un retournement final passionnant !
Avec « Corps à cornes », nous voilà lancés dans une course dangereuse et qui peut tourner à la catastrophe. Deux amis vont la faire pour montrer leur bravoure à leur prétendante. Mais cette course pourrait bien virer au drame et pas pour les raisons que l’on croit… J’ai beaucoup aimé cette nouvelle, car nous passons d’un point de vue à l’autre, ce qui est très intéressant. En plus, l’autrice fait planer un certain doute à la fin du récit, de quoi nous faire échafauder plein d’hypothèses…
Dans « Sacré fils », une mère écrit une lettre à son fils où elle parle des atrocités qu’il commet et nous plonge dans un récit très sombre et qui nous laisse présager le pire… Oui, mais voilà, l’autrice nous réserve un retournement de situation grandiose et tout bonnement inattendu ! C’est une nouvelle qui tire très bien son épingle du jeu ! Je me suis fait avoir sur toute la ligne.
Dans « La malvenue », notre héroïne va se rendre dans une demeure pour lui permettre de savoir si elle a toute sa tête ou si elle est possédée. Elle nous emporte avec elle dans une visite effrayante et glaçante, de quoi nous faire vivre tous ses cauchemars. Mais au final qu’en est-il de sa réponse ? A vous de le découvrir… L’autrice montre une fois de plus qu’elle est douée pour nous conduire vers un final excellent.
Dans la nouvelle suivant, « Déboutonnez-moi ! », nous rencontrons Anna qui cache un bien terrible secret sous son apparence de petit ange. Plus la nouvelle va avancer, plus nous allons en apprendre sur elle pour mieux comprendre le trouble qui est le sien. C’est une nouvelle qui secoue, surtout par les faits évoqués. C’est dur d’accepter les raisons qui l’ont poussée à en venir à cette extrémité et pourtant… Autant dire que cette nouvelle ne peut que nous remuer (et rappeler aussi quelques souvenirs au passage…).
Dans « Ma muse », notre héroïne succombe une fois de plus à la tentation et ne peut s’empêcher d’aller revoir sa muse et de passer un moment avec elle. Mais la soirée va vite dégénérer… Pour une fois, j’ai vu venir la fin ! Je commence peut-être un peu à comprendre le système ou alors celle-ci est plus logique. Mais elle n’en reste pas moins très intéressante à découvrir et palpitante !
A la fin du recueil, l’autrice nous propose encore « Supplément bonus : Eloge bestial », où elle nous présente en détails Dagobah et Galactica, deux êtres étonnants et surprenants. Tout nous est présenté dans le détail, de quoi les imaginer dans leur totalité. Ce sont deux petits chapitres vraiment étonnants et qui amènent une fin sympathique à ce recueil.
Globalement, vous l’aurez compris, j’ai dévoré ces nouvelles et je me suis régalée ! Je ne peux que vous conseiller chaudement de découvrir le style percutant de l’autrice et ses nouvelles palpitantes qui vous mettront face aux côtés sombres de l’Homme. Si ces monstres m’ont glacée, j’ai plongé tête baissée dans ces rencontres et j’en redemande !
En bref, c’est un recueil de nouvelles passionnant et qui se dévore ! A lire de toute urgence !
La voilà maintenant qui s'aventure avec succès dans le registre du fantastique. On y retrouve ses mots choisis avec soin et un œil qui est le sien
Vous souhaitez vous y aventurer ? Attention le monstre n'est pas toujours là où on l'attend
De la merveille dans le dérangement, de l’audace là où il n’y en a plus, du plaisir, sous toutes ses formes, et même plus…
Indispensable, bousculant l’ordre établi, un must have !
Qu’est-il sorti de son alambic après une fermentation qu’on imagine longue en bouche ?
La quintessence de la violence sourde, celle qui frappe le plus le lecteur car elle est retenue comme un arc bandé. Le Lecter. Elle transforme le lecteur en cannibale de ses hosties démoniaques. Hosties au pluriel car il s’agit d un recueil de nouvelles. L’amateur de foies humains agrémentés d’un bon chianti et d’une musique délicate y trouvera son compte. Car il s’agit de textes raffinés que les esthètes, en recherche de littérature originale, sauront apprécier.
Stella_Tanagra_Peau_du_monstre Qu’on ne s’y trompe pas, la monstruosité ici mise en scène n’a rien à voir avec des « Aliens » ou autre « Elephant man », mais bien des monstruosités psychologiques que l’on peut retrouver chez Hannibal Lecter par exemple. Ce sont des monstruosités en tant que personnalités hors normes et effrayantes. Le ressenti du lecteur tire sur l’horreur, l’effroi mais pas seulement.
Le récit est d’autant plus immersif et par là-même mérite son titre de « La peau du monstre » que chacune des nouvelles est écrite à la première personne. Stella joue sur plusieurs cordes, le malaise du lecteur (comme « Ventrue » ou « Barathre »), un certain humour (du moins qui m’a paru tel sur les dernières nouvelles « Eloge bestial » et « Eloge à l’abominable Dagobah » ^^ notamment) et un travail sur la langue réjouissant (en cela elle est unique), des descriptions qui flirtent parfois avec l’obscure lumière de Mallarmé . Verve rabelaisienne dans la jouissance de la langue, des images, et des mots.
La littérature de Stella peut faire penser de loin à la production d’Amélie no tombe, elle soutient parfaitement la comparaison, mais avec un fond beaucoup plus viscéral et vicieux. Plus vrai et sincère en définitive. Plus émotionnel et brutal aussi. Elle joint l’intellectuel, le cérébral, et l’émotionnel, l’instinctif. Cela surprend quand on la côtoie in real, silhouette fluette, gracieuse et charmante (mais pas charmeuse). Avec une aura rare (hé oui) de réserve, de mystère et de classe. Je situerais plus « La peau du monstre » dans le sillon d’œuvres d’auteurs totalement méconnus (et qui pourtant méritent le détour hélas) comme Jean Levant avec « 13 espèces de monstre » et « les contes de l’ombre » de Nicolas Gramain. Ou encore, plus renommé celui-ci, « Le Golem » de Meyrink. Et enfin le « Maldoror » de Lautréamont. Ces références pour vous planter le décor.
Stella, à l’in »star » de ces deux recueils « Sexe cité » et « Sexe primé » s’ingénie à nous concocter des chutes qui viennent renverser notre point de vue ou alors résoudre l’énigme que pose son récit. En cela, il y a aussi un jeu avec le lecteur. Cependant il y a un risque à cacher des informations au lecteur qui le mettraient immédiatement sur la piste décodée de ce qui se passe réellement : c’est que le rythme du récit en souffre au profit de l’ornement textuel et des tours de prestidigitatrice.
A mon avis Stella Tanagra n’échappe pas totalement à cette difficulté. Ce livre est donc plus destiné à des lecteurs attachés à un fond complètement décalé et à la forme unique par son utilisation du langage, qu’à des lecteurs qui cherchent à lire de « bonnes histoires ». C’est une véritable expérience littéraire novatrice que Stella propose à notre conscience et à notre palais. Ces hosties sataniques, il faut les déguster une à une, et lentement.

Commenté en France 🇫🇷 le 23 juillet 2020
Qu’est-il sorti de son alambic après une fermentation qu’on imagine longue en bouche ?
La quintessence de la violence sourde, celle qui frappe le plus le lecteur car elle est retenue comme un arc bandé. Le Lecter. Elle transforme le lecteur en cannibale de ses hosties démoniaques. Hosties au pluriel car il s’agit d un recueil de nouvelles. L’amateur de foies humains agrémentés d’un bon chianti et d’une musique délicate y trouvera son compte. Car il s’agit de textes raffinés que les esthètes, en recherche de littérature originale, sauront apprécier.
Stella_Tanagra_Peau_du_monstre Qu’on ne s’y trompe pas, la monstruosité ici mise en scène n’a rien à voir avec des « Aliens » ou autre « Elephant man », mais bien des monstruosités psychologiques que l’on peut retrouver chez Hannibal Lecter par exemple. Ce sont des monstruosités en tant que personnalités hors normes et effrayantes. Le ressenti du lecteur tire sur l’horreur, l’effroi mais pas seulement.
Le récit est d’autant plus immersif et par là-même mérite son titre de « La peau du monstre » que chacune des nouvelles est écrite à la première personne. Stella joue sur plusieurs cordes, le malaise du lecteur (comme « Ventrue » ou « Barathre »), un certain humour (du moins qui m’a paru tel sur les dernières nouvelles « Eloge bestial » et « Eloge à l’abominable Dagobah » ^^ notamment) et un travail sur la langue réjouissant (en cela elle est unique), des descriptions qui flirtent parfois avec l’obscure lumière de Mallarmé . Verve rabelaisienne dans la jouissance de la langue, des images, et des mots.
La littérature de Stella peut faire penser de loin à la production d’Amélie no tombe, elle soutient parfaitement la comparaison, mais avec un fond beaucoup plus viscéral et vicieux. Plus vrai et sincère en définitive. Plus émotionnel et brutal aussi. Elle joint l’intellectuel, le cérébral, et l’émotionnel, l’instinctif. Cela surprend quand on la côtoie in real, silhouette fluette, gracieuse et charmante (mais pas charmeuse). Avec une aura rare (hé oui) de réserve, de mystère et de classe. Je situerais plus « La peau du monstre » dans le sillon d’œuvres d’auteurs totalement méconnus (et qui pourtant méritent le détour hélas) comme Jean Levant avec « 13 espèces de monstre » et « les contes de l’ombre » de Nicolas Gramain. Ou encore, plus renommé celui-ci, « Le Golem » de Meyrink. Et enfin le « Maldoror » de Lautréamont. Ces références pour vous planter le décor.
Stella, à l’in »star » de ces deux recueils « Sexe cité » et « Sexe primé » s’ingénie à nous concocter des chutes qui viennent renverser notre point de vue ou alors résoudre l’énigme que pose son récit. En cela, il y a aussi un jeu avec le lecteur. Cependant il y a un risque à cacher des informations au lecteur qui le mettraient immédiatement sur la piste décodée de ce qui se passe réellement : c’est que le rythme du récit en souffre au profit de l’ornement textuel et des tours de prestidigitatrice.
A mon avis Stella Tanagra n’échappe pas totalement à cette difficulté. Ce livre est donc plus destiné à des lecteurs attachés à un fond complètement décalé et à la forme unique par son utilisation du langage, qu’à des lecteurs qui cherchent à lire de « bonnes histoires ». C’est une véritable expérience littéraire novatrice que Stella propose à notre conscience et à notre palais. Ces hosties sataniques, il faut les déguster une à une, et lentement.
